Les enseignants et les 352 apprenants de l’école publique de l’ENS B de Libreville seront bientôt logés à une nouvelle enseigne.
En effet, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille s’est engagée à redonner à ce cadre éducatif, vieux de 36 ans, et dans un état de décrépitude bien poussée, son lustre d’antan. Elle a, à cet effet, commis une entreprise de la place qui devra refaire ses 13 salles de classe, ses installations sanitaires, réhabiliter son circuit d’approvisionnement en eau et enfin, finaliser plusieurs autres travaux d’envergure.
A la faveur de la journée citoyenne, le 7 avril dernier, les équipes de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille, auxquelles se sont jointes celles de l’Amicale des épouses des membres du gouvernement et de la mairie de Libreville, conduites par la mairesse Rose Christiane Ossouka Raponda, sont venues donner une touche particulière à cet investissement.
Pelles, râteaux, balais, débroussailleuses et pioches à la main, elles ont mis la main à la pâte, afin de rendre ce cadre scolaire, salubre et convivial pour le bien-être des enfants. Un geste qui n’a laissé personne insensible, à commencer par le directeur de cet établissement scolaire. Car, selon lui, « depuis la création de cette école en 1982, elle n’avait plus connu des travaux d’envergure. Aujourd’hui, nous ne pouvons qu’être satisfaits des travaux qui sont en train de se faire, sous l’impulsion de la Première Dame », a-t-il déclaré.
Une œuvre que la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille a, elle-même, appréciée à sa juste valeur et en toute modestie. « Quand les femmes se lèvent, quelque chose se passe. Et quand les femmes gabonaises se lèvent, quelque chose de grand se passe », a-t-on indiqué.
Sylvia Bongo Ondimba s’est, par ailleurs, elle-même dit heureuse d’avoir pu offrir à ses enfants un meilleur cadre d’apprentissage et aux enseignants un meilleur cadre d’instruction. Avant de poster sur sa page Facebook que « Rendre ses lettres de noblesse à cette institution qu’est l’Ecole, actrice essentielle de l’éducation de nos futurs leaders, est un devoir auquel nous ne pouvons nous soustraire ».
Au terme de la journée, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba a immortalisé son passage en ces lieux, en plantant un « terminalia mantaly », un arbre qui représente le symbole de l’unité. Car, « grâce à l’ombre de ses branches, les enfants pourront se retrouver, partager leurs jeux et développer la solidarité », a expliqué un responsable de la Fondation.