Fils d’un footballeur, Blanchard Paterne Andoume a chopé le virus du sport roi depuis sa petitesse. De confession catholique à 44 ans monsieur Andoume, est vice-président d’Airtel Gabon, poste qu’il occupe depuis 10 ans. Acteur de l’ombre du football gabonais, Blanchard reste attaché aux valeurs humaines et déteste la méchanceté gratuite. Pour lui, l’homme ne doit pas être esclave du matériel d’autant plus qu’il en est le créateur.
C’est dans son bureau du 7e étage de l’immeuble Gabon Mining Logistics avec une vue sur le front de mer, que Blanchard Paterne Andoume, candidat à l’élection du bureau exécutif de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) se confier à Gabon Media Time. Né le 4 août 1974 à Libreville, dans une famille monogamique de cinq enfants dont il en est le troisième, Blanchard a un parcours académique non négligeable et reste un acteur majeur du football gabonais.
Détenteur d’un baccalauréat série A1, obtenu en 1995 au Lycée national Léon-Mba, Blanchard Paterne Andoume décide de s’inscrire au département de droit à l’Université Omar Bongo (UOB), un cursus sanctionné en 2000 par une maîtrise en droit privé général, ce qui lui offre les portes d’Airtel Gabon en 2003 après des stages concluants dans un grand cabinet de la place.
Ambitieux comme tout jeune de son âge, il s’envole au pays arc-en-ciel (Afrique du sud) et pose ses valises à Johannesburg à l’Université Wits Business School. En 2007, il décroche un Mini-MBA en general management program executif.
Agent à Airtel Gabon depuis 15 ans, cela fait 10 ans, que ce compatriote respectueux des aînés et des relations humaines est vice-président de ladite société en charge des affaires juridiques de la régularisation des ressources QHSE (Quality, health, safety, environment).
Très attaché à la familiale, qu’il considère comme un socle dans lequel se construisent les balises qui guident notre vie «lieu par excellence où l’on puise l’énergie qui nous permet de vivre et surmonter les épreuves de la vie», Blanchard est père d’un garçon de 6 ans. Quand on lui pose la question de savoir, s’il est un cœur à prendre le natif de l’Ogooué-Ivindo, répond sans hésitation «je vis en concubinage avec une femme qui me comble, avec qui j’ai des projets de mariage», confie-t-il.
Candidat à l’élection de la Fegafoot, Blanchard est dans le sport depuis 1999 alors qu’il était encore sur le banc de l’école. Fils d’un football, son amour pour cette discipline le conduit en 2005 au CF Mounana, un club qui a pignon sur rue au Gabon dont il participera à la création. Cette expérience acquise au côté d’Hervé Patrick Opiangah, qu’il considère comme son père, l’emmène au FC 105 et va occuper le poste de vice-président de 2005 à 2015 avant de retourner au CF Mounana en 2016 en qualité de conseiller sportif.
S’il est inconnu du grand public, monsieur Andoume, a déjà posé trois actions phares pour le développement du football gabonais. En effet, en 2013, il était au cœur de la signature du partenariat entre Airtel Gabon et le Ligue nationale de football (Linaf). Le candidat du renouveau, qui compte rendre le foot local autonome, a également été coordonnateur au Gabon du projet international Airtel jeune talent. «Cette fonction m’a permis de savoir que notre pays regorge de talents. Certains joueurs qui ont été détectés dans ce programme évoluent dans les clubs de D1, D2 du pays. D’autres jouent actuellement dans les équipes nationales des jeunes», a-t-il déclaré.
Fan de l’équipe nationale, Blanchard Andoume a également convaincu sa hiérarchie de débourser 100 millions pour sponsoriser les Panthères du Gabon à la 27ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) jouée en 2010 en Angola remportée par l’Egypte. Pour le concerné, le foot reste un facteur d’unité dans un pays et surtout, un moyen d’intégration sociale pour les jeunes qui peuvent vivre de leur talent.
Manager confirmé au regard de son pedigree, Blanchard Andoume oeuvre également, dans le social à travers son association «Réseau du cœur» qui lutte contre la faim, et pour l’éducation, la culture et le football, et compte mettre son expérience et son relationnel au service de la Fegafootl.
Blanchard Andoume qui dit avoir un programme qui repond aux besoins actuels du sport roi gabonais, compte sur son expérience dans la gestion des ressources humaines pour donner un nouveau souffle au football gabonais. «Chers délégués ma jeunesse, mon dynamisme et mon sens de solutions pérennes sont autant d’atouts dont je dispose pour reconstruire notre football», indique-t-il.
S’il est élu le 21 avril prochain au Comité exécutif de la Fegafoot, comme première action de son mandat, Blanchard Andoume très attaché aux bons résultats sportifs compte réunir tous les candidats et les acteurs du football gabonais pour trouver les solutions idoines et pérennes nécessaire à redorer son blason. La formation des journalistes sportifs n’est pas en reste: «je compte apporter un soutien aux journalistes, en organisant des formations diplômantes ou certifiantes», prévoit-il.