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L’ANPI lève les tabous sur l’entrepreneuriat des jeunes dans le Haut-Ogooué
Publié le mardi 10 avril 2018  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Le futur siège de l’ANPI à Libreville
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Franceville – Le directeur régional de l’agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), Christian Mayombo a levé, le week-end dernier à l’université de Masuku, les tabous sur les mythes qui entourent l’entrepreneuriat des jeunes dans la province du Haut-Ogooué, lors d’une conférence-débat organisée par les mutuelles de l’USTM en partenariat avec la PME 3D Afrique.

« Entreprendre dans le Haut-Ogooué est une réalité pour les jeunes. Il suffit qu’ils viennent vers nous pour avoir toutes les informations nécessaires. Entre temps, lors qu’ils pensent entreprendre, ils doivent se poser des questions s’ils ont les moyens qu’il faut pour commencer l’activité choisie ; mais encore, il faut que l’activité choisie cadre avec la formation reçue pour ne pas tâtonner », a indiqué Christian Mayombo.

La structure qui a connu plusieurs dénominations ces dernières années, dont le CDE-centre de développement des entreprises- a pour mission de diversifier l’économie gabonaise, largement tributaire de l’extérieur, en générant de nouvelles opportunités de création de richesses par la transformation locale, la création d’emplois et l’exploitation des chaines de valeur dans divers secteurs.

Dès l’ouverture des travaux, le docteur Joseph Kaliganiré, chargé d’études auprès du recteur a encouragé chaque participant à faire de cette journée une affaire rentable pour son avenir.

« Nous vous écoutons, nous écoutons votre éveil ; nous écoutons votre prise de conscience ; nous écoutons vos attentes ; nous écoutons vos perspectives. Au forum des partenariats Public-privés tenu à Libreville, l’Etat s’est engagé à soutenir les initiatives valorisables par des lignes de crédits et des fonds de garantie et les entreprises privées t promis leur part d’accompagnement sus forme de responsabilité sociale des entreprises », a rappelé le docteur Kalinganiré.

Puis qu’elle s’adressait aux jeunes dont les étudiants de l’université des sciences et techniques de Masuku (USTM) qui ont d’ailleurs pris une part active dans son organisation, cette conférence-débat a permis à des jeunes leaders gabonais de faire école auprès des participants.

Le premier d’entre eux, Régis Ackeyi a décliné son parcours dans les sociétés pétrolières du Gabon avant de devenir directeur des ressources humaines de Nouvelle Gabon Mining.

Cependant, son intervention a surtout consisté à inciter les jeunes à s’investir dans l’auto-emploi. L’entreprise dont il est l’un des responsables ne pouvant employer tout le monde, a toutefois permis aux jeunes de s’auto-employer en finançant des projets que leurs communautés ont jugés porteurs.

« L’Etat ne peut plus tout faire d’une part, et de l’autre les entreprises ont une responsabilité sociale vis-à-vis des communautés dans lesquelles elles déploient leurs activités. Notre but n’est certes pas de monter des projets, mais nous avons un budget annuel d’environ 100 millions de FCFA pour accompagner des projets d’auto-emploi dans notre périmètre d’exploitation », a indiqué Régis Ackeyi.

Le prochain, le professeur Nicaise Lépengué, invité à prendre la parole, a incité les étudiants à commencer leur investissement maintenant qu’ils sont encore à l’université et à persévérer dans la voie qu’ils auront choisie avec l’encadrement des aînés.

A cette occasion, il a fait la présentation de son fameux Wavé-fortex ; un complément alimentaire entièrement naturel qu’il a mis au point avec une complicité tacite des étudiants les ayant précédés à l’institut national supérieur d’agronomie et de biotechnologies (INSAB).

Cyriaque Daris N’Goma
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