L’interconnexion par fibre optique entre le Gabon et le Congo est effective

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Publié le dimanche 8 avril 2018 | Agence Gabonaise de Presse

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L’interconnexion par fibre optique entre le Gabon et le Congo est effective

LIBREVILLE, - Son lancement inaugural a été effectué, vendredi par le ministre gabonais en charge de l’Economie numérique, Alain Claude Bilié-By-Nzé et son homologue congolais, Léon Juste Ibombo, à Bakoumba, ville gabonaise située au sud Gabon dans la province du Haut-Ogooué et frontalière d’une quinzaine de kilomètres du Congo.

Le ministre gabonais, Alain Claude Bilié-By-Nzé a rappelé, dans son discours, les enjeux économiques de l’interconnexion entre les deux pays.
« La cérémonie de ce jour qui consacre l’interconnexion entre le Gabon et le Congo à travers le projet CAB3 et CAB4 vient d’apporter une pierre supplémentaire qui plus, est angulaire à la construction de l’œuvre d’intégration économique entre nos deux pays》, a-t-il dit. Saluant cet acte qui est l’œuvre de la vision du président gabonais, Ali Bongo Ondimba et son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.

Pour sa part, le ministre congolais de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo a indiqué que le lancement de l’interconnexion entre les deux pays est un pas vers l’intégration sous régionale.

« Cela prouve à ceux qui en doutaient encore qu’à force de travail et de persévérance, l’intégration sous régionale avance. Cette intégration visant à faire de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, un ensemble plus fort et plus cohérent grâce à notre détermination et nos efforts conjugués à matérialiser les projets de société de nos chefs d’Etats à savoir : la marche vers le développement, allons plus loin ensemble et pour un Gabon émergent ».

Les ministres gabonais et congolais ont appelé les régulateurs de leurs pays respectifs d’amener les opérateurs de téléphonie mobile exerçant au Congo et au Gabon, à utiliser les infrastructures de l’interconnexion par fibre optique dans le but de permettre aux populations des retombées.

« Il va falloir aujourd’hui que les régulateurs des deux pays amènent les opérateurs à se connecter et à utiliser les infrastructures que nous venons de poser. Il ne servira à rien de les avoir posées et ne pas les utiliser. Ce qui va être à disposition et les capacités, le fassent rapidement de sorte que tous les opérateurs du Gabon et du Congo puissent utiliser ces infrastructures. C’est par ce canal que les populations vont avoir le bénéfice direct », a dit Alain Claude Bilié-By-Nzé.

« Il y a une autoroute. Maintenant il faut des véhicules de peur de ne pas être rentable. Nous voulons des véhicules à côté des payages pour que chaque véhicule qui passe puisse payer quelque chose. Il revient aux régulateurs de faire leur travail. Nous les politiques avons accompli une vision, maintenant le tour est aux régulateurs, aux sociétés de téléphonie mobile de bénéficier, mais surtout aux jeunes avec l’internet haut débit qui pourra leur permettre par exemple de suivre les cours à distance comme depuis les Etats-Unis. Nous avons décomplexé le Congo et le Gabon », a ajouté le ministre Congolais.

Le maire de la commune de Bakoumba, Parfait Youlou a dit que l’interconnexion demeure un espoir pour ses concitoyens en ce sens qu’elle vient non seulement renforcer les relations économiques avec le Congo , mais également permettre l’accès à un réseau internet fiable, de qualité et à moindre coût.

Le responsable de l’entreprise chinoise adjudicataire « China Communications Services » s’est dit heureux d’avoir participer au développement de l’internet de deux républiques sœurs. Il a souhaité plein succès à l’interconnexion tout en réaffirmant la disponibilité de son entreprise d’accompagner le Gabon dans la suite de projet CAB4 et bien d’autres projets de développement.

L’interconnexion par la fibre optique entre le Gabon et le Congo répond à la volonté des chefs d’Etats de la CEMAC, exprimée en 2008 lors d’un sommet à N’Djamena au Tchad d’interconnecter tout le six pays membres à savoir le Gabon, le Congo, le Tchad, la Centrafrique, la Guinée Equatoriale et le Cameroun.

SN/FSS

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