Classé dans la poule A avec le Cameroun, pays hôte du Tournoi U17 de l’UNIFAC, le Tchad et Sao Tome, équipe qu’il devait affronter ce vendredi, le Gabon a été sorti de la compétition sur décision du centrafricain Patrice Edouard Ngaissona, président en exercice de cette organisation sportive de la sous région.
Pourtant répertorié comme l’un des seul pays de la sous région à jour de ses cotisations, le Gabon ne participera pas au Tournoi U17 de l’UNIFAC lancé hier du côté du Cameroun. C’est ce qui est ressorti de la réunion de la dernière chance organisée jeudi matin entre les dirigeants gabonais et le président de cette organisation sportive, le centrafricain Patrice Edouard Ngaissona.
D’après Patrice Edouard Ngaissona qui avait battu Pierre Alain Mounguengui, le président sortant de la FEGAFOOT, à l’élection des postes au bureau exécutif de la CAF pour le compte de l’Afrique centrale, le Gabon n’a pas confirmé sa participation à cette compétition.Ce qui est paradoxal d’autant plus que le secrétariat général de l’UNIFAC est bien occupé par le Gabon détenteur du siège.
Des allégations réfutées par la Fédération Gabonaise de football qui atteste que son secrétaire général Gil Ndume a bien confirmé la présence du Gabon à ce tournoi avec un courrier électronique envoyé le 13 novembre 2017 sur les emails unifac@yahoo.fr/unifacf8gamil.com .
Le Gabon qui n’a pas bénéficié du traitement réservé aux équipes participantes (Ndlr accueil à l’aéroport, transport, logement etc.. ) depuis son arrivée au Cameroun a pourtant même été admis dans le tirage au sort avec l’accord des autres membres de l’UNIFAC.
Côté gabonais, grande était la désolation d’apprendre de la bouche du président Patrice Ngaissona que les Panthères U17 ne pourront pas affronter Sao Tomé ce vendredi, car n’étant pas enregistrés au titre des équipes participantes.
Cette décision s’applique aussi bien pour les joueurs que les pour les arbitres gabonais retenus au préalable pour officier lors de cette compétition.
Cependant, certains pensent que Patrice Edouard Ngaissona s’est saisi d’une occasion en or pour régler des comptes personnels avec Pierre Alain Mounguengui qui l’aurait présenté comme étant le chef de la "coordination Antibalaka", un groupe armé centrafricain, donc une ’’persona non grata’’ pour parler de football, lors de l’élection comité exécutif de la Confédération africaine. Et pour d’autres, le Gabon paierait les frais du vote de Pierre Alain Mounguengui en faveur d’Issa Hayatou lors de l’élection de la présidence de la CAF remportée par le Malgache Ahmad Ahmad en mars 2017.