Les larmes et les longues accolades avec ses proches, compatriotes ou supporters ont été à la mesure de la performance anthologique réalisée par Fernand Waga, au sortir du 23e Open de Moanda.
Il ne s’agissait nullement d’un poisson d’avril, en ce premier jour du quatrième mois de l’année, mais plutôt du couronnement d’une remontée fantastique rarement réussie dans un tournoi international organisé sur le sol gabonais.
C’est qu’avec sept coups de retard sur le leader, au sortir de la première des quatre journées réservées aux Professionnels, dans une compétition dominée depuis une décennie par la légion étrangère, il fallait être devin ou animé d’un optimisme exagéré, pour prédire le sacre matérialisé dimanche sur le parcours Roland Pedrono du Golf Club de Moanda.
Auteur d’une brillante dernière ligne droite (+1, 0 et -1 sur les trois dernières fiches d’une compétition débutée avec un lourd passif de +7), le natif de Moanda, sous les yeux du directoire et autres agents de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), parrain de l’événement, a su forcer la décision et inscrire son nom pour la périmètre fois au palmarès de la compétition. Succédant dans l’histoire à Brice Moukagni, dernier Gabonais couronné dans l’épreuve organisée par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog).