Libreville – Le Secrétaire Général du Ministère des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du Territoire, Yolande Nyonda, flanqué des techniciens dudit ministère et ceux de l’Agence nationale des grands travaux et d’infrastructures (ANGTI), a fait une descente du terrain mercredi sur le Boulevard Triomphal Omar Bongo pour s’enquérir du niveau de dégradation de cette voie très fréquentée et accidentogène de la capitale gabonaise
Sur instructions du Ministre d’Etat en charge des TP, Jean-Pierre Oyiba, Yolande Nyonda et ses collaborateurs ont parcouru le Boulevard Triomphal, casques à la tête pour certains, chasubles au-dessus des beaux costumes pour d’autres. Ils ont passé au crible le linéaire qui part des feux tricolores des Affaires étrangères jusqu’au Rond-Point de la Démocratie où on assiste ces derniers mois à des effondrements de chaussée, dont les plus marquants sont observables à hauteur du Palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat.
«Nous sommes venus nous enquérir de la situation sur le Boulevard Triomphal, notamment ce point critique qui s’est constitué au niveau du Palais du Sénat, afin d’y trouver des solutions dans les meilleurs délais et assurer la fluidité du trafic sur cette voie très fréquentée au quotidien par les usagers.», a déclaré Mme Nyonda au terme de la visite.
Des effondrements qui seraient provoqués en partie, à cet endroit, par l’affaissement d’une buse métallique, à en croire le Directeur Général Adjoint de l’ANGTI, Pierre Mounanga qui a annoncé le lancement, dans les prochains jours, d’ «une étude approfondie pour voir les différents éléments à l’origine de cette situation». De prime à bord, les techniciens des TP et de l’ANGTI avancent l’éventualité de remplacer cette buse métallique par un ouvrage en béton aux normes internationales.
Afin d’assurer la sécurité des usagers de cette route, le Secrétaire Général du Ministère des TP a instruit les techniciens d’installer dans l’urgence un cordon de sécurité et des panneaux signalétiques qui auront pour conséquence le rétrécissement de la route et la réduction de la vitesse de circulation des automobilistes.
Après «le point critique» à hauteur du Sénat, les équipes des TP et de l’ANGTI ont pu apprécier à juste titre le niveau de dégradation du Rond-Point de la Démocratie qui menacerait même la stabilité de l’ouvrage d’art baptisé «Place de la Paix».
Le lac qui s’est constitué au niveau de l’échangeur dit de «L’ancienne RTG» n’a pas manqué d’attirer l’attention des hommes en orange. Là aussi, les techniciens des travaux publics ont prévu envoyer une équipe pour évacuer les eaux qui ont stagné à cet endroit.
Soulignons que les usagers interrogés au moment de cette visite souhaitent tout simplement que cela ne soit une blague de mauvais goût étant donné que nous sommes dans une période où le poisson d’avril est le mieux partagé.