LIBREVILLE – Le Collectif des cadres de la Nyanga, ont organisé, le samedi 31 Mars dernier, dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, un point de presse, pour interpeller le Gouvernement sur les crimes de sang qui prennent des proportions inquiétantes dans la province de la Nyanga (Sud-Ouest du Gabon).
‘’Nous vous avons convoqué de toute urgence (…) pour exprimer notre effroi, notre colère, notre révolte face à la montée dangereuse des crimes crapuleux dans la province de la Nyanga depuis le 22 Mars 2018 à Malounga, à 40 kilomètres de Tchibanga, la capitale provinciale’’, a déclaré à la presse Luc Fernand Moungonga, secrétaire général du Collectif.
En effet, après l’assassinat, le 22 Mars dernier, d’un chef de village dénommé papa Paul dont les organes intimes et vitaux avaient été arrachés, les ressortissants de la Nyanga ont appris avec effroi, le meurtre d’une pharmacienne, dans la nuit du 29 au 30 Mars 2018.
C’est fort de ce constat, et devant la psychose qui gagne les populations, que le Collectif des cadres de la Nyanga, ont décidé d’interpeller le Gouvernement et dénoncer ces crimes macabres.
‘’Nous, membres du Collectif des cadres de la Nyanga, ne saurions nous taire et continuer à vaquer à nos occupations comme s’il s’agissait des non-évènements ou des actes isolés.’’, a soutenu M. Moungonga.
Le Collectif des cadres de la Nyanga dit attendre des plus hautes autorités des actions fortes, visant à sécuriser les populations de la Nyanga, et mettre hors d’état de nuire les commanditaires de ces crimes crapuleux.