LIBREVILLE – La communauté chrétienne du Gabon a célébré, dimanche, la traditionnelle fête de Pâques, symbole de la résurrection d’entre les morts de Jésus-Christ, considéré comme Dieu et Seigneur par les chrétiens du monde entier.
Au Gabon, les communautés d’obédiences catholiques, évangéliques et celles dites pentecôtistes, ont célébré cette fête avec ferveur.
A l’Eglise internationale de Nazareth, paroisse d’Okala dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville, les deux cultes du jour ont été marqués par des chants, l’adoration et le partage de la sainte cène, avant l’écoute de la parole, qui rappelait aux chrétiens de cette communauté, qu’ils appartiennent à Jésus Christ.
‘’Pâques nous rappelle que Jésus Christ notre Seigneur est mort et ressuscité pour le salut de l’humanité. En célébrant la Pâques, nous reconnaissons que nous avons la vie en lui et que nous lui appartenons. A cet effet, nous devons mener une vie pure, exempte de tous péchés’’, a déclaré le diacre Cygi Nzengue.
Même son de cloche, à l’Eglise évangélique du Gabon, paroisse d’Okala. Là-bas, le révérend pasteur Akita, a rappelé aux chrétiens de son obédience, que la Pâques était le souvenir du sacrifice de Jésus Christ à la croix.
‘’Pâques est une fête juive. Et pendant que les juifs célébraient cet évènement, il a coïncidé avec la crucifixion de Jésus Christ. Pour les chrétiens que nous sommes, nous célébrons cette fête pour immortaliser le salut, la délivrance, que Jésus Christ a apporté à l’humanité.’’, a soutenu le pasteur Akita dans son homélie.
A quelques cents mètres de là, nous nous sommes rendus dans une Eglise catholique, notamment la paroisse Marie auxiliaire de Mikolongo chez le curé Roland Mintsa. Dans cette assemblée, le message était quasi identique à celui véhiculé dans d’autres obédiences.
‘’Pâques est le jour de la grande délivrance, c’est le triomphe de l’amour sur les forces du mal, c’est la célébration de la grande puissance de Dieu. C’est pourquoi nous devons renoncer aux œuvres de ténèbres, vivre dans la sainteté, et faire confiance au Seigneur Jésus Christ.’’, a déclaré d’un ton ferme le Père Roland Mintsa.
Pâques est une fête juive, symbole de la délivrance que le Dieu des juifs accordât à son peuple, qui était en esclavage en Egypte. Des agneaux purs et sans tâches devaient être mis à mort, leur sang devait être répandu sur les portes et les linteaux des maisons des juifs, afin qu’ils soient épargnés par l’ange de l’Eternel, qui allait frapper tous ceux qui n’avaient pas la marque de cet animal sur leurs portes.
Pour les chrétiens, cet agneau pur et sans tâches, dont la mort et le sang serviraient de signe pour le salut des juifs, était une préfiguration de Jésus Christ qui allait mourir à la croix pour le salut de l’humanité, et dont le sang servirait à la purifier de tous péchés.
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