Depuis la création d’une palmeraie, mieux d’une usine de transformation de noix de palme à Kango, de nombreux jeunes jusque-là sans emplois ont pu en obtenir.
La ville de Kango dans la province de l’Estuaire, du fait de son positionnement géographique a toujours attiré les industriels. En atteste, la présence par le passé d’une usine de cellulose à Kango et plantations d’hévéa. Malgré cette présence d’opérateurs économiques, le chômage des jeunes n’a cessé de croître, d’où l’important exode rural enregistré dans cette commune. Aujourd’hui, la tendance semble s’inverser. C’est du moins ce que fait remarquer le Préfet de la localité, Albert Obame Menie Nkogo : « Kango n’est plus du tout sinistrée en ce qui concerne l’emploi ».
Une embellie, selon lui, à mettre à l’actif de l’implantation de l’unité de production du groupe singapourien, Olam via le site d’Awala. Lequel site embauche pas moins de 1000 personnes. Le Préfet de Kango de rajouter que l’arrivée d’Olam a dopé l’activité socio-économique de sa juridiction. « Les restaurants et bien d’autres activités ont vu le jour avec un cercle vertueux autour de l’offre et de la demande », d’après Albert Obame Menie Nkogo. A en croire les autorités locales, peuplée avant l’arrivée d’Olam de 1500 personnes, le centre-ville compte désormais, officiellement, 4 000 âmes contre 32 000 sur l’ensemble du département. Une augmentation de la population dont le lien avec l’unité commerciale d’Olam est une quasi-certitude.