Après le préavis lancé par l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), place désormais à une grève de quinze jours à Addax Petroleum. Et pour cause, le syndicat des pétroliers et le groupe Sinopec ne sont parvenu à aucun consensus.
L’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) durcit le ton ! Après l’avertissement du 26 mars dernier, l’organisation a décidé de paralyser durant deux semaines les activités, (Ndlr : en soutien à ses membres employés au sein de la société Addax petroleum) au sein de cette société. Une décision prise au sortir de la conciliation initiée par l’inspecteur spécial du travail, vendredi 30 mars dernier. L’Onep accuse la direction générale d’Addax d’avoir « volontairement décidé de ne pas associer un représentant du groupe » à la dernière réunion. Dans son préavis, l’Onep avait exigé en guise de préalable, « la présence d’un représentant du groupe venant de Beijing et ayant un pouvoir décisionnel sur l’ensemble des points contenus dans le cahier de charge ».
Une exigence non satisfaite. Selon l’Onep, « c’est séance tenante que la direction générale a ironiquement proposé d’adresser une correspondance d’invitation au groupe Sinopec (SIPC) tout en refusant de garantir à la partie salariale un délai ferme pour la satisfaction de ce point ». De quoi susciter l’ire de l’Onep qui y voit un « mépris de la direction générale face (…) aux préoccupations légitimes soumises par les travailleurs ».
A en croire l’Onep, « la grève couvrira l’ensemble des installations où opèrent les employés d’Addax petroleum Oil & Gas (APPOG), filiale du groupe Sinopec (SIPC) », et aucun service minimum ne sera observé. L’organisation demeure toutefois ouverte aux négociations.