Le vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, a ouvert, le mercredi 28 mars 2018 à l’hôtel Nomad de Libreville, les travaux du 4e Conseil africain des régulateurs, organisé par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), en collaboration avec l’Alliance Smart Africa.
Cette rencontre qui s’est déroulée sur deux jours (28 et 29 mars), permettra au Conseil africain des régulateurs de poursuivre l’exploration des voies et moyens techniques, juridiques et économiques pour faire progresser les projets communs d’envergure à l’échelle continentale. Il s’agit, notamment, de la mise en œuvre du Réseau africain unique, de la création d’un Centre de compensation (Clearing House) à l’échelle africaine, et de l’harmonisation des cadres réglementaires relatifs aux politiques de télécommunications. Mais aussi de la généralisation des études, notamment sur les services de contournement, OTT (Over The Top) et d’autres thématiques diverses et variées liées aux communications électroniques.
« En prenant part à ce 4ème Conseil africain des régulateurs, vous apportez votre soutien à l’action menée par Smart Africa dont la création à l’initiative de nos chefs d’Etats vise à améliorer significativement la connectivité de l’Afrique au moyens des technologies de l’information et de la communication pour le grand bénéfice de nos populations », a indiqué Lin Mombo, président de l’Arcep.
Pour le directeur exécutif de Smart Africa, Hamadoun Touré, la mission de Smart Africa est de créer un environnement réglementaire adéquat et inclusif qui permettra de libérer l’extraordinaire potentiel des technologies de l’information et de la communication et les objectifs du développement durable pour l’Afrique.
Au cours de cette cérémonie, Hamadoun Touré a remis un certificat au vice-président de la République en reconnaissance de l’avancée exceptionnelle du Gabon dans le classement de l’Union internationale des télécommunications (UIT). En effet, le Gabon est classé premier en 2018 en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest en matière de développement des TIC.