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Insécurité galopante à Libreville : Quand le phénomène échappe à l’Etat…
Publié le vendredi 30 mars 2018  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Vue aérienne de la ville de Libreville
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Braquages à mains armées, vols à l’arrachée, viols, assassinats… La vie à Libreville semble désormais être un calvaire. Le tout au vu et au su des forces de sécurité qui paraissent, elles aussi impuissantes devant une insécurité à grande échelle dans une ville où toute sortie, de jour comme de nuit, rime désormais avec la peur d’être dépouillé, de se faire agresser ou même de laisser sa vie.

Des femmes violées et assassinées, des particuliers agressés au volant de leurs voitures, des passagers volés à bord de leur véhicule ou autre moyen de transport, des taximen braqueurs agressant leurs clients… Voila le niveau de psychose qui règne depuis à Libreville, la capitale gabonaise. Une ville cosmopolite où se côtoient plusieurs nationalités, avec un développement de vices tel que les populations ne se sentent plus en sécurité. De la gare routière en passant par Nkembo, Atsibitsos, Nzeng-Ayong, les Akébé, Likouala, Awendjé, Niali, Malaba, Melen, PK 12, pour ne citer que ces quartiers, les pratiques sont les mêmes.

Impossible de décrocher son téléphone ou porter son sac en bandoulière à ces endroits sans se le faire arracher. Ayant déjà étudié la voie, les bandits savent déjà à quel niveau précis les véhicules ralentissent. Et c’est là qu’ils en profitent pour arracher à certains occupants malheureux, soit un sac, soit un porte-monnaie, etc. Mais cette montée de l’insécurité vient du fait que même certains chauffeurs de taxi se transforment en véritables voyous pour agresser et piller leurs clients la nuit tombée.
Un exemple

C’est le cas d’une jeune fille qui a été agressée le week-end écoulé par un taxi qu’elle venait d’arrêter pour qui l’a conduise à son domicile après une virée en boite de nuit. Après avoir pris place à l’arrière du taxi, quelques mètres plus loin, elle est prise de panique quand le taximan sort un couteau pour la menacer de lui donner tout ce qu’elle détenait dans son sac. Apeurée, la jeune demoiselle sans broncher lui donne le sac qui contenait une somme de 20.000 et un téléphone Iphone, acheté deux mois plutôt. Ainsi dépouillée, la fille supplie le taximan voyou de la laisser sur-le-champ.

Supplication rejetée par le chauffeur qui, visiblement voulait l’entraîner vers une destination inconnue. Elle ne doit son salut qu’à son propre courage qui l’a poussé à s’éjecter du taxi pendant que roulait le taxi. Elle s’en sort avec des égratignures aux mains et au visage. Mais ce cas est loin d’être l’unique. Il y a quelques jours, une femme d’une quarantaine d’années a été retrouvée morte et nue au PK 6. D’autres exemples sont signalés ici et là.
Une police impuissante

L’incompréhension des populations, les critiques acerbes restent dirigées contre les policiers souvent en faction ici et là, mais qui ne semblent pas être préoccupés outre-mesure par les vols et autres agressions des citoyens. Sa mission de protection des personnes et des biens se trouve alors compromise par son inaction, son inefficacité. Devant l’insécurité grandissante et « l’inaction » des forces de sécurité, c’est désormais la responsabilité de l’Etat qui est engagée. Car il s’agit avant tout de la sécurité des populations.

Leno KOLEBA
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