Libreville – La présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, Marie Madeleine Mborantsuo et ses collègues ont auditionné le 24 Avril dernier à leur siège provisoire de la sablière au nord de Libreville, le ministre de l’intérieur, Guy Bertrand Mapangou, en présence du secrétaire général du ministre de l’intérieur, Noël Lambert Matha et du président de la commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap), René Aboghe Ella, relativement à l’organisation des élections locales partielles et de la législative partielle à Mandji.
A cette occasion, Guy Bertrand Mapangou a informé ses hôtes des difficultés, surtout financières, rencontrées par son ministère et la récente évolution positive observée.
Le président de la Cenap, pour sa part, a envisagé l’élaboration d’un nouveau calendrier de ces élections partielles.
Marie Madeleine Mborantsuo, dans son intervention, a réitéré à l’adresse du gouvernement les exigences de respect des délais prévus par la loi et de bonne organisation de ces élections.
Rappelons que ces élections partielles sont consécutives aux annulations des scrutins prononcées par la Cour constitutionnelle à l’issue du contentieux des élections locales de décembre 2013, dont elle avait été saisie, auxquelles s’ajoute l’élection législative partielle du siège de Mandji qu’occupait l’ancien ministre de l’Intérieur Jean François Ndongou dont l’actuelle fonction de président du Conseil National de la Communication (CNC) est incompatible avec son mandat de député.