Candidat à la présidence du Comité olympique national du Gabon (CNOG), l’ancien président de la ligue de volley-ball du Haut-Ogooué a relevé plusieurs irrégularités dans l’élection du nouveau président du comité, le 30 mars à Libreville.
Prévu le 30 mars à Libreville, le renouvellement du comité exécutif du Comité olympique national du Gabon (CNOG) serait-il entaché d’irrégularités ? Oui, à en croire Jean-Noël Eya, candidat à la succession de Léon Folquet, qui a listé les manquements constatés dans le processus électoral du prochain président du CNOG.
Dans un communiqué publié à cet effet, le 27 mars, Jean-Noël Eya relève notamment la non publication à ce jour, de la composition de la commission électorale, du calendrier électoral et de la liste des candidats devant prendre part à cette échéance élective. Pour Jean-Noël Eya, le collège électoral pour cette élection pose également problème. «D’autant que plusieurs fédérations de sport membres du CNOG n’ont pas renouvelé leurs organes dirigeants depuis le début de l’olympiade, en septembre 2016», a souligné l’ancien président de la ligue de volley-ball du Haut-Ogooué.
Ce dernier a du reste déploré la non réaction de l’actuel président du CNOG suite au recours adressé, le 15 mars dernier. Celui-ci interpellait sur l’annonce du scrutin (le 6 mars), alors que l’élection est prévue le 30 mars. Ce qui est non conforme aux statuts du CNOG. Jean-Noël Eya a également regretté le fait que la demande des textes règlementaires du CNOG actuellement en vigueur, faite le 21 mars dernier, est restée aussi sans suite.
Jean-Noël Eya a pris à témoin la communauté sportive nationale et internationale sur «les manquements qui ne garantissent pas la sérénité et la transparence des élections du 30 mars prochain». Pour le candidat, «les résultats qui découleront de ces urnes risquent d’être légalement mis en cause et contribuer au discrédit et/ou à la déstabilisation institutionnelle du CNOG».
Ce dernier a dénoncé par ailleurs les manœuvres d’intimidations dont il serait victime depuis le dépôt de son dossier de candidature, le 15 mars dernier. En effet, le candidat a été informé, le 20 mars, d’irrégularités dans son dossier de candidature. «Depuis cette date, aucune note écrite n’est venue confirmer ou infirmer cette allégation», a-t-il déclaré.