Le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation, Ismaël Ondias Souna, a restitué aux marketeurs le 27 mars dernier, les documents du «Gentleman Agreement» et «Convention de compte séquestre», en vue d’assainir les rapports entre les marketeurs et la Caistab.
Ismaël Ondias Souna a présenté le 27 mars dernier, aux patrons des compagnies pétrolières de la place, les dispositions du nouveau «Gentleman Agreement» et la «Convention de compte séquestre».
Le nouveau «Gentleman Agreement» impose aux différents acteurs, un certain délai de paiement, certaines indemnités et majorations à payer en cas de retard. Cette convention revue et améliorée se justifierait selon le directeur général de la Caistab, par les nombreuses défaillances relevées dans l’application de la première version ratifiée en 2001, notamment, les retards de remboursement, les compensations de factures au niveau des marketeurs, lesquels favorisent un climat de méfiance entre les deux parties.
«Il est important que ce nouveau Gentleman Agreement soit appliqué parce que les hommes passent et l’Institution reste. Nous au sein de la Caistab, nous tenons à formaliser cet accord, à faire en sorte que dans les échanges entre la Caistab et ses différents partenaires, les marketeurs soient prioritaires et inversement», a assuré, Ismaël Ondias Souna, à ses partenaires.
À ce nouveau «Gentleman Agreement», est associé une «convention de compte séquestre» permettant de sécuriser les ressources en hydrocarbures et leur utilisation optimale. L’objectif étant de faire appliquer les dispositions du «Gentleman Agreement» en matière de respect des délais de règlement, garantir les règlements respectifs (caistab/marketeur) dans l’ordre et dans les temps convenus. Il s’agit surtout de mettre la banque (le séquestre) au centre du jeu dans la priorisation de la dépense pour garantir la pérennité du mécanisme de péréquation sur les prix des produits pétroliers.
«Par ces différentes mesures, la Caistab accepte elle-même de se lier les mains pour non seulement ne plus vivre au-dessus de ses moyens, mais surtout pour assurer dans le temps, la pérennité du mécanisme de péréquation dont les fondamentaux reposent sur les remboursements des transports de livraison», a affirmé le directeur général de la Caistab.
Bien qu’ayant donné leur accord de principe sur le respect du nouveau «Gentleman Agreement», et la «Convention de compte séquestre», les marketeurs estiment complexe le respect à la lettre de certaines contraintes, au regard du contexte économique du pays.