Le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Hermann Kamonomono envisage une reprise des travaux de construction du Programme 3808 logements en arrêt depuis juin 2014.
Le directeur général de la SNI, Hermann Kamonomono, veut relancer le chantier de 3808 logements, avec de nouvelles modalités. Ce Programme concerne 12 localités du pays : Libreville, Owendo, Nkok, Franceville, Moanda, Lambaréné, Mouila, Tchibanga, Makokou, Koula-Moutou, Port-Gentil et Oyem.
L’information a été donnée le 23 mars aux représentants des 46 entreprises ayant obtenu un marché sur ce projet. L’objectif de cette réunion de «concertation» entre la SNI et ces entreprises était de dresser l’état des lieux du chantier avec les différentes parties prenantes, notamment le rapport financier de chacune des parties. Cette évaluation est nécessaire pour mieux préparer la relance des travaux.
«Je souhaite établir avec chaque entreprise un programme, dresser un état des lieux individuels, savoir ce qui a été réalisé comme travaux, ce qui reste, les travaux réglés et non réglés, qu’est-ce qui reste comme avance ou facture à régler. Et voir dans quelle mesure, nous pouvons envisager des voies et moyens pour pouvoir relancer les chantiers qui sont à l’arrêt depuis quelque temps déjà», a déclaré le directeur général de la SNI.
Si pour le représentant de la société SGEC-BTP, Alexandre Omva Beyeme Eyogho, cette décision est salutaire et à soutenir, il reste que la reprise des travaux repose sur plusieurs modalités qui restent à discuter. Il s’agit notamment de la résiliation de contrats de certaines entreprises et l’arrivée de nouvelles entreprises pour l’achèvement de ce vaste chantier.
«Dans la perspective de la relance des travaux sur le Programme 3808 logements, nous avons pensé que l’une des options que l’on peut adopter pour mener à terme ce projet, c’est de proposer un partenariat public-privé entre la SNI et d’autres partenaires pour la relance des travaux. Ce partenariat intégrerait les entreprises dans la part du capital investi pour finir les logements qui ont été construits et qui sont pour certains à 80 à 90% achevés, pour que nous puissions terminer ce projet sans engager l’Etat financièrement à travers une garantie que nous pouvons avoir auprès des Banques et qui financerait l’entièreté du programme», a expliqué Hermann Kamonomono.
Les entreprises engagées dans ce programme accepteront elles ce deal ? Pour la direction générale de la SNI, beaucoup d’entre elles sont partantes. Toutefois, la relance de ce vaste chantier dépendra de la mise en place de ce partenariat public-privé, mais surtout de la viabilité des modalités de son fonctionnement.
Lancé en 2013, ce programme devait favoriser l’accès à la propriété ou la location à plus de 3808 foyers. Malheureusement, les travaux sont à l’arrêt depuis juin 2014.