Après plusieurs années d’absence, le Festival du cinéma européen est de retour à Libreville. Initié, pour cette édition, par les représentations de France, d’Allemagne, d’Italie et d’Espagne au Gabon, le festival qui se déroulera du 5 au 10 mai 2014 à l’Institut français du Gabon (IFG) et à l’UOB devrait présenter au public 12 films européens et africains.
Du 5 au 10 mai 2014, se déroulera à Libreville le Festival du cinéma européen. Organisé par les représentations diplomatiques de France, d’Italie, d’Espagne et d’Allemagne, en partenariat avec l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS), sur le thème de la famille et notamment sur ses diversités à travers les pays d’Europe et de l’Afrique, le festival devrait permettre d’offrir au public gabonais différents regards sur le sujet, par le biais d’une dizaine de films pour la plupart primés dans leur pays d’origine.
Durant les cinq jours de cette rencontre culturelle soutenue en grande partie par l’Union européenne (UE), représentée par Cristina Martins Barreira, ambassadeur, chef de délégation de l’UE, 12 films seront projetés : 8 films dont 2 gabonais dans la salle de spectacle de l’Institut français du Gabon (IFG) et 5 autres à l’Université Omar Bongo (UOB), ainsi qu’annoncé à la faveur d’une conférence de presse tenue à l’IFG, le mardi 29 avril 2014.
Si l’initiative est apparue un tantinet «provocante» pour certains, de l’avis de Cristina Martins Barreira, l’objectif de ce festival n’est pas la seule promotion des œuvres cinématographiques européennes sur le territoire gabonais, mais «une volonté de renouer avec une tradition lancée, il y a plusieurs années par l’Union européenne». D’ailleurs, a-t-elle indiqué, «c’est le festival qui est européen à cause de ses organisateurs, mais pas forcément le film qui est uniquement européen. Cette année, après réflexion, nous avons voulu impliquer davantage les Gabonais en incluant 2 films produits et réalisés par des jeunes Gabonais, en plus des 2 autres films africains au programme.»
Ainsi, gratuitement, le public pourra apprécier des productions européennes à l’instar de «Good Bye Lenin !» (Allemagne), «Gli Equilibristi» (Italie), «La Bataille de Solferino» (France), «No tengasmiedo» (Espagne) ; et des œuvres africaines : «La clé» d’Olivier Rénovat Dissouva et «Moane Mory» d’Amédée Pacôme Nkoulou (Gabon), «Tilaï» et «Safi, La petite mère» (Burkina Faso) et «Un amour d’enfant» (Sénégal).
Un choix de films justifié par leur rapport avec le thème général de «la famille» autour duquel tournent les questions d’inceste et de liens affectifs difficiles et souvent prohibés par certaines cultures. De même, «la date du 5 au 10 mai a été retenue en rapport à la célébration le 9 mai prochain de la Journée de l’Europe, mais celle-ci se rapproche également de celle du 15 mai qui célèbre la Journée mondiale de la Famille», a ajouté l’ambassadeur, chef de délégation.
