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Pierre Alain Mounguengui à la Fegafoot : et maintenant ?
Publié le mercredi 30 avril 2014   |  Gabon Review


Pierre-Alain
© Autre presse par DR
Pierre-Alain Mounguengui,nouveau président à la tête de la FEGAFOOT


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Principalement composée de 11 membres soutenus par des délégués, la Fédération gabonaise de football compte 22 acteurs, désormais dirigés par Pierre Alain Mounguengui, qui devra absolument faire mieux que les précédents comités directeurs, du moins en termes de gestion de la chose publique. Esquisse des grands défis à relever.

L’élection de Pierre Alain Mounguengui à la présidence de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a sonné, pour un bon nombre d’observateurs, comme un accouchement au forceps et comme si tout avait été manigancé pour le porter absolument à ce poste. Si tel est vraiment le cas, l’homme est tenu de faire ses preuves et de ne pas décevoir les lobbyistes et autres souteneurs qui ont misé sur sa personne. Quatre principaux dossiers trônent sur sa table auxquels il devra accorder la priorité.

Les équipes nationales

Toute évidence, c’est Jean Paul Tchibinda qui détient le plus gros morceau. Celui des équipes nationales de toutes les catégories avec pour mission de redorer le blason des Panthères du Gabon en perte de vitesse sur la scène continentale. Les dernières statistiques de la Fifa et de la Caf le démontrent avec notamment un Gabon absent lors de la dernière grande fête continentale du football et un pays qui a fait un faux pas avec les U17 de Rigobert Nzamba au Maroc mais aussi avec les U20 d’Anicet Yalla en Algérie. Les prochains rendez-vous seront donc déterminants. Le Gabon, engagé sur tous les fronts des éliminatoires, ne devrait plus rater le coach.

La restructuration de l’arbitrage

L’ambivalence que l’on observe dans le monde du sifflet footballistique depuis l’instauration du championnat professionnel est l’autre restructuration sur laquelle on attend les nouveaux patrons de l’instance nationale du football. Les locataires du stade de l’Amitié pensent que les arbitres jouissent d’une excessive autonomie qui frise parfois «l’impolitesse» maquillée. On ne le dira jamais assez, la Ligue nationale de football est un démembrement de la Fegafoot. Il conviendrait sans doute de réaménager les textes qui font d’elle une société entièrement à part avec un Directeur général chapoté par un conseil d’administration. Ce qui la contraint parfois à tout attendre des décideurs ; ce qui pourrait parfois bloquer la machine.

Pour cela, il faudrait notamment que la Commission de désignation des arbitres (CDA) de la Linaf soit simplement dissoute au profit de la Commission centrale des arbitres (CCA) qui est l’instance suprême des hommes et femmes en noir comme pour toute fédération qui se respecte. En cela qu’on peut se réjouir du fait que le nouveau patron du football soit lui-même un expert en la matière qui ne devrait pas s’en laissera conter.

L’arbitrage ne peut vraiment pas être géré par différentes entités alors que la responsabilité en revient à la Fegafoot. Sinon, il ne faudra plus s’étonner des jugements arbitraires que l’on observe dans le championnat national avec des arbitres qui font des matchs leur gagne-pain. Mais c’est surtout du coté des femmes qu’un assainissement est urgent. Celles qui prestent aujourd’hui dans le national foot ont trop souvent une histoire de jupe à raconter, soit d’un dirigeant de club, soit d’une ancienne gloire du football, soit même directement des membres de la Linaf qui pour désigner une femme à la supervision d’un match, tortureraient son moral pour des intérêts situés en dessous de la ceinture. Pour avoir été membre de l’association des arbitres, Jean Barthes Mendou se présente aujourd’hui comme une alternative pouvant apporter des changements tant espérés.

La question de l’éthique

Alain Djoubi Ossami ne devrait pas se sous-estimer, tant sa commission qui a du pain sur la planche. Car la récente scène des Panthères grévistes en terre sud-africaine menées par Edmond Mouelé était venue mettre à nu les insuffisances de la commission d’éthique d’autrefois. D’ailleurs sur ce point, il conviendrait d’instaurer dès maintenant un code de bonne conduite pour quiconque est convoqué en équipe nationale afin d’épargner au peuple gabonais les bévues comme celles vécues lors de la 3e édition du CHAN à Polokwane en Afrique du sud.

Si personne ne vient à l’équipe nationale pour se balader, il convient de reconnaitre que ce n’est une fois au sein de l’équipe fanion que les gens pensent à faire fortune. Pourtant c’est d’abord au sein des clubs qu’un footballeur peut amasser d’énormes sommes d’argent et non en équipe nationale. La sensibilisation à ce sujet relève évidemment de la commission d’éthique en commençant par la base afin que les dés ne soient pas pipés une fois que les jeunes sont retenus dans les différentes catégories des Panthères.

Le football féminin

Bien que se trouvant actuellement supervisé Bérangère Minang, instructrice CAF et diplômé en Licence C pour l’encadrement technique en football féminin, ce pan du sport roi a trop longtemps été laissé pour compte au Gabon au point qu’il a reculé à la 123e place dans le récent classement Fifa. Même le Zalang Nacional de la Guinée Equatoriale que les Panthères du Gabon battaient parfois, Aller-Retour comme on dit au quartier, a largement devancé plusieurs pays de la CEMAC en réussissant à organiser deux phases finales de la CAN, dont une remportée en 2008 et une autre en 2011.

Au Gabon, cependant la sélection nationale avait vite fait de disparaitre sans laisser de traces au sein des ligues, encore moins dans des clubs. Ainsi, tout est à refaire aujourd’hui si l’on veut renouer avec les joutes internationales.

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