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Procès Blaise Wada : Six témoins sont passés à la barre
Publié le vendredi 23 mars 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Le palais de justice de Libreville
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LIBREVILLE - Débuté le 15 mars dernier et reporté au 20 mars, c’est finalement ce 22 mars que le procès de Blaise Wada s’est poursuivi par les auditions de six témoins qui ont apporté des éclaircissements sur les accusations portées contre ce haut cadre.

Défilant les uns après les autres au cours du procès de Blaise Wada, ancien coordonnateur de l’Unité de coordination des études et des travaux (UCET), les témoins ont clarifié, pour la plupart la Cour, sur la nature de leur partenariat ou encore des attaches qu’ils avaient avec l’accusé.

En ouvrant la phase des auditions, M. Demba, directeur Général de la société de construction Baticom et d’une société nommée Sci Paradis, a été sommé d’éclaircir la relation de partenariat qu’il entretenait avec M. Wada. Un interlocuteur sollicité par l’accusé, pour investir dans son hôtel, moyennant une part des bénéfices. Car, la Société Baticom a reçu, d’après les faits énoncés par le président de séance, un marché de 490 millions de francs pour la construction de 25 logements et 2 milliards de francs pour les matériaux de construction. Un partenariat, assimilé à un conflit d’intérêt selon la présidente.

Pour sa part, l’agent comptable de l’UCET, M. Abouna Luther, qui s’occupait, d’après lui, de la régularité et de la vérification des pièces afférentes aux dépenses liées au fonctionnement, a dit n’avoir connu aucune irrégularité dans l’utilisation des fonds.

‘’Il est difficile de détourner une telle somme d’argent à cause des procédures auxquelles sont soumises les entités par les bailleurs de fonds. D’abord, les fonds sont remis par tranches, pour qu’ils vous donnent une autre tranche, il faut justifier l’utilisation de la précédente. Mais ils font également des bilans à mi-parcours pour s’assurer de la bonne utilisation des fonds qu’ils vous allouent’’, a expliqué M. Luther Abouna.

Au sortir de l’audience qui a été reportée au 29 mars, maître Dibangoyi Loundou Martial, avocat de M. Wada, s’est dit confiant quant à la suite de l’audience. S’appuyant sur les propos de l’agent comptable de l’UCET, il a émis l’impossibilité de soustraire des fonds à l’État à cause des mécanismes mis en place.

‘’Nous sommes toujours dans l’attente d’une démonstration des faits par la partie adverse. Et nous restons confiants dans les principes des débats, la présomption d’innocence est respectée jusque là et tant qu’elle est respectée nous avons le droit d’être confiant dans notre procédure. Nos chances sont intactes. Mais au final il revient à la Cour de décider’’, a-t-il précisé.

Pour rappel, Blaise Wada, ancien coordinateur général de l’Unité de coordination des études et des travaux (UCET), poursuivi devant la Cour criminelle spéciale, est accusé de détournement de plus d’un milliard de francs alloué par des bailleurs de fonds à l’État.

ZSO/ SM/FSS
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