Au cours d’une conférence de presse, tenu la semaine dernière, Lin Bombo, le président de l’Autorité de régulation des communications numériques et de la poste (Arcep) a annoncé le lancement prochain d’une campagne de « nettoyage » contre les téléphones non-homologués par le régulateur télécom. Souvent contrefaits, ces appareils se vendent à des prix dérisoires au Gabon. Entre 9500 FCFA (près de 20 dollars) et 15000 FCFA (près de 31 dollars).
Pour l’ARCEP, ces appareils qui ne sont pas fabriqués selon les spécificités et les normes internationales sont un danger pour la santé des consommateurs. Si des études ont démontré qu’à long terme le téléphone portable est dangereux pour la santé, les téléphones non-homologués précipitent ces dangers. Au-delà des problèmes de santé, ces téléphones seraient aussi la conséquence du perpétuel mauvais service télécom auquel leurs utilisateurs sont confrontés.
La campagne de « nettoyage » débutera par surprise et visera les principaux marchés et espaces commerciaux de Libreville, avant de s’étendre à d’autres villes du Gabon. «Tous les téléphones portables non homologués qui n’auront pas une vignette de l’Arcep seront simplement détruits», a déclaré Lin Bombo. Afin que les populations accèdent aux téléphones de qualité, qui coûtent souvent chers, «l’Arcep, en entente avec les différents opérateurs de téléphonie du Gabon, est sur un processus qui vise à une baisse considérable du prix des appareils, qui présente le Gabon comme l’un des moins chers du continent», a conclut le président du régulateur télécom.
