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Le CNEE, un instrument de redynamisation du secteur eau au Gabon
Publié le jeudi 22 mars 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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LIBREVILLE – Le directeur général du Conseil national de l’Eau et de l’Électricité (CNEE), Patrice Inguila, a décliné, ce jeudi, dans un entretien accordé à l’AGP, le rôle et les missions dévolues à la structure qu’il dirige, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’eau.

‘’Le Conseil national de l’eau et de l’électricité est l’instrument opérationnel de l’État Gabonais, créé par la loi 14/95 et par le Décret n°658/PR/MERH du 21 avril 2011, dans l’exécution du service public lié à la gestion des réseaux d’eau et d’électricité’’, a déclaré le directeur général du CNEE. Précisant ses missions, la gestion des réseaux des bornes fontaines publiques (pompes en zone urbaine), entre autres.

La création des réseaux d’eau, notamment les bornes fontaines, la prise en charge des consommations des collectivités locales (Conseils municipaux et Conseils Départementaux), l’extension des réseaux d’eau, l’entretien des infrastructures et le contrôle en matière d’eau, constituent les priorités de la structure, créée sous le Décret n°0658/PR/MERH du 21 avril 2011 et portant réorganisation du CNEE.

Au plan financier, ses moyens sont pour l’essentiel constitués de ressources levées sur les ventes d’eau par l’opérateur du service public SEEG (Société d’Énergie et d’Eau du Gabon). Ces ressources dénommées Fonds spécial de l’eau ont été créées respectivement par les lois n°9 :93 et 10/93 du 07 avril 1993.

Patrice Inguila a rappelé les chantiers prioritaires pour l’année 2018, notamment la mise en place d’une feuille de route opérationnelle qui sera au préalable soumise à l’appréciation du Conseil d’Administration. Il s’agit également de garantir la stabilité des ressources, en collaboration avec la SEEG. Lesquelles ressources souffriraient, selon lui, de quelques irrégularités qui paralysent le bon fonctionnement de la structure ; faute de non respect par la SEEG de la loi.
S’ajoute à cela, le renforcement de l’implication des collectivités locales par des rencontres entre le CNEE et lesdites collectivités locales (Maries et Conseils départementaux), dans le but de repréciser les responsabilités et faire en sorte qu’elles se réapproprient la surveillance du réseau d’eau et d’électricité. Une mission d’urgence qui est possible, pour le patron du CNEE, avec la pleine collaboration relative à la surveillance des réseaux locaux.

S’agissant des mécanismes de financement du CNEE, la structure vit uniquement de la contribution spéciale qui doit lui être reversée par la SEEG, conformément à la loi. Il s’agit d’un prélèvement sur chaque facture de consommation en eau et en électricité des usagers. Ce qui représente une importante manne financière reversée par la SEEG avec peine, ayant pour prétexte la dette de l’État. Ce qui est une violation flagrante des dispositions légales en la matière, indique le directeur du CNEE.

S’ajoute à cela, l’incapacité pour la direction de recouvrement et du contrôle, de vérifier la véracité de la contribution spéciale, à cause du fait que depuis quelques années, la Seeg n’envoie plus le fichier des consommations nationales.

Les actions entreprises sur le terrain en la matière concernent les recensements des compteurs d’eau, des bornes fontaines des Mairies et des Collectivités locales, en vue de la suppression de bornes fontaines et branchements frauduleux dans les villes de Lambaréné et de Tchibanga suivis des campagnes d’exploitations et de sensibilisation à l’endroit des présidents des Conseils départementaux dans cinq (5) provinces depuis novembre 2011.

CEM/SM
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