Gratuité des accouchements au Gabon : Ali Bongo Ondimba sur le terrain pour s’assurer de l’effectivité de la mesure

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Publié le jeudi 22 mars 2018 | Agence Gabonaise de Presse

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Gratuité des accouchements au Gabon : Ali Bongo Ondimba sur le terrain pour s’assurer de l’effectivité de la mesure
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba s’est rendu, ce jeudi 22 mars, aux Centres hospitaliers et universitaires de Libreville et d’Owendo, pour s’assurer de l’effectivité de la mesure annoncée le 31 décembre 2017, relative à la gratuité des accouchements dans les établissements hospitaliers publics du pays

LIBREVILLE - Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba s’est rendu, ce jeudi 22 mars, aux Centres hospitaliers et universitaires de Libreville et d’Owendo, pour s’assurer de l’effectivité de la mesure annoncée le 31 décembre 2017, relative à la gratuité des accouchements dans les établissements hospitaliers publics du pays, a constaté l’AGP.

« Je veux m’assurer de l’effectivité de la mesure annoncée le 31 décembre dernier, quant à la gratuité des accouchements. L’annonce de l’accouchement gratuit ne doit pas seulement être un effet d’annonce, mais la matérialisation d’une idée. Je viens me rendre compte que tout se passe bien et que les gabonais qui attendent ces services en bénéficient », a dit le président gabonais au sortir de la visite effectuée dans les deux centres hospitaliers.

« Je n’ai pas pris une telle décision pour qu’elle soit effective seulement pour cette année. Je veux simplement qu’elle soit bien encadrée. Que nous n’ayons pas de dérapages et que ce ne soit pas les principaux bénéficiaires de cette mesure qui en souffrent les premiers », a-t-il martelé.

Le Chef de l’État est également revenu sur les raisons, à caractère sociales, qui l’ont conduit à prendre la décision de rendre désormais les accouchements gratuits possibles au Gabon.

« Je suis toujours à l’écoute des populations gabonaises. J’ai discuté avec plusieurs parents et mères de familles. Nous nous sommes occupés, depuis plusieurs années de la question de la naissance et de son environnement. Depuis un certain temps, nous nous sommes dit qu’aucune femme ne doit mourir en donnant la vie et que les enfants qui viennent au monde, doivent naître dans un environnement sain. La préoccupation du gouvernement est de faciliter le travail d’abord de ceux qui accompagnent les femmes qui sont sur le point de donner naissance et que tout ceci se passe bien », a-t-il déclaré.

Ali Bongo Ondimba est revenu sur la nécessité d’instaurer un mode de bonne gouvernance, dans la gestion du matériel de l’hôpital et des kits d’accouchements mis à la disposition des nécessiteux.

« Ce que nous devons faire c’est que le matériel soit présent. Le ministère essaie de gérer cette question là pour faire en sorte que rien ne puisse manquer lorsqu’une femme donne la vie dans un hôpital. C’est le rôle des hôpitaux. Il faut que tout soit disponible. J’ai effectivement évoqué cette question », a-t-il affirmé.
De même, le président gabonais s’est félicité de ce qu’aucun décès n’a été enregistré particulièrement au CHU d’Owendo et dans certains services depuis l’année dernière.

Outre la vérification de l’effectivité de la mesure de la gratuité des accouchements, le président Ali Bongo Ondimba a également mis à profit cette visite pour s’enquérir d’autres difficultés liées à l’entretien des structures hospitalières et à la formation.
« En dehors de cela, lorsque je viens dans un établissement hospitalier avec Madame le ministre de la Santé, nous profitons de parler aussi d’autres problèmes en matière de santé. La santé reste une priorité pour nous au Gabon et nous allons toujours continuer dans nos efforts en faisant en sorte que les prestations à l’endroit des populations soient à la hauteur des attentes. Nous devons être à mesure ensuite de bien entretenir le cadre qu’est le bâtiment que nous avons construit, puisque ce sont des efforts que nous avons réellement effectués », a-t-il déclaré.

« Nous devons également veiller à ce que les médecins et le personnel infirmier bénéficient des formations pour bien secourir, regarder et discuter de la carte sanitaire avec tout le personnel et le ministère de la Santé sur les pathologies dont on a le plus souffert. Mieux orienter dans la carrière et répondre réellement aux attentes. Il faut que nous puissions nous investir beaucoup plus sur le préventif. N’attendons pas que la maladie. Mais essayons de réagir tout de suite avant et pour avoir une population en bonne santé. C’est cela aussi le développement. Le développement c’est aussi avoir une population qui est en bonne santé », a-t-il poursuivi.

Pour leur part, les bénéficiaires de cette mesure ont exprimé leur satisfaction et demander aux pouvoirs publics de multiplier de telles mesures.

« L’impression est toute bonne. Je pense que le chef de l’État devrait continuer dans cette lancée. Nous demandons aux autorités de faire encore mieux vu que plus on en reçoit plus on en demande. Ce premier pas est déjà salutaire. J’ai reçu ce kit ce matin de façon tout à fait gratuit, sans complication et sans complaisance. Il est destiné à mon épouse qui a neuf mois de grossesse et qui l’a très bien reçu », a dit Jean Blaise Eyeghé, l’époux d’une bénéficiaire.

SN/SM/FSS

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