Le ministre d’Etat, Paul Biyoghé Mba et le Samu social gabonais à pied d’œuvre sur le terrain

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Publié le jeudi 22 mars 2018 | Le Nouveau Gabon

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Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: ministre de la Famille, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale, Paul Biyoghe Mba

Depuis le lancement par le Samu social gabonais des opérations de clinique mobile, le ministre d’Etat en charge du Développement social et familial, de la prévoyance sociale et de la solidarité nationale, Paul Biyoghé Mba, apporte son appui aux équipes déployées sur le terrain.

Cette stratégie d’urgence sociale de proximité, initiée par le Samu social gabonais il y a quelques temps, et déployée à travers les quartiers de la ville de Libreville, enregistre un réel engouement de la part des populations. Les sites choisis sont régulièrement pris d’assaut par les populations. Une affluence que le coordonnateur du Samu social gabonais, le Dr Wenceslas Yaba apprécie à sa juste valeur. Car, l’objectif selon lui, «est de soigner le maximum de personnes possible et d’atteindre 35 000 personnes, voire plus d’ici la fin du mois de juillet. Si ce quota n’est pas atteint, je ne serai pas satisfait. Je peux soigner 21 000 personnes, pour moi ce ne sera pas suffisant. Donc, il me faut atteindre ce chiffre, sinon plus.», a-t-il indiqué à la presse.

Le ministre d’Etat, Paul Biyoghe Mba qui, une fois de plus a été présent sur les deux sites du 3e arrondissement de Libreville choisis dimanche dernier, où des soins gratuits ont été apportés à près de 600 personnes, n’est pas non plus resté indifférent au regard de l’affluence. «Ce que je vois est totalement encourageant. Il y a une fréquentation forte. Cette nouvelle approche médicale traduit l’efficacité de la relation de confiance entre les agents du Samu social et les populations gabonaises.», a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «Je constate que le Samu est de plus en plus connu, mais également prisé. Ce qui est normal. Car, avec le Samu social, la médecine va à la rencontre des malades.»

Saluant l’action du Samu social, il a rappelé qu’il s’agit d’un «service public mis à la disposition du peuple gabonais par le président de la République Ali Bongo Ondimba, que le gouvernement applique. J’ai l’honneur d’être en charge de la Protection sociale, c’est un aspect important de l’aspect social que nous sommes heureux de développer et d’exécuter».

En termes de perspectives, après plus de huit mois d’intenses activités principalement à Libreville, le Samu social entend se déployer dans les provinces. A ce titre, les deux autres centres construits dans les villes de Port-Gentil et Franceville seront ainsi inaugurés dans les prochains jours.

Stéphane Billé

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