L’esplanade du ministère des Affaires étrangères a abrité le 20 mars 2018 à Libreville, une journée interculturelle marquant l’ouverture des manifestations officielles de la 48e Journée internationale de la Francophonie, placée sous le thème «la langue française, notre trait d’union pour agir».
Ce 20 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, la langue française et les valeurs de solidarité et de dialogue des cultures portées par la Francophonie sont célébrées partout dans le monde. Au Gabon, une quinzaine a été dédiée à cet événement, à partir du 19 mars.
Pour ouvrir le bal, le ministère des Affaires étrangères a organisé une série d’activités mettant en exergue le dialogue des cultures, mais aussi les valeurs de solidarité et de partage prônées par la Francophonie. Dans son allocution, le ministre des Affaires étrangères, Noël Nelson Messone, a déclaré que «notre trait d’union pour agir qu’est le français doit favoriser un dialogue des cultures. Ce trait d’union doit aussi promouvoir des relations internationales fondées sur le respect de nos souverainetés, l’acceptation de nos différences et la pratique d’une nécessaire solidarité».
Ce dernier estime en effet qu’«agir dans ce contexte, appelle la Francophonie à se poser en alternative pour offrir à nos peuples les perspectives d’un monde meilleur. Un monde ou développement, démocratie et paix se conjuguent». «C’est pourquoi le Gabon reste attaché aux principes de la Déclaration de Bamako sur les libertés, la démocratie, la paix et le développement», a-t-il affirmé.
A l’esplanade du ministère, c’est le ministre délégué, Sylvie Léocadie Nzaou, en compagnie des responsables du Bureau régional de la Francophonie pour l’Afrique centrale (Brac), du corps diplomatique et d’un parterre d’invités, qui a ouvert l’exposition d’art culinaire.
Ici, les pays membres de la Francophonie ont rivalisé de talents, d’astuces et même d’ardeur dans la présentation de leurs stands et des mets retenus.
Pour clore cette première journée, des prix ont été décernés aux dix premiers lauréats du jeu-concours sur les dix mots de la francophonie autour desquels il fallait construire un texte poétique et mettre en lumière la beauté de la langue française. Et c’est Brigitte Matsamou, élève à l’école publique Martine Oulabou de Libreville, qui a remporté le premier prix.
La Francophonie regroupe près de deux cent soixante-quatorze millions (274 millions) de locuteurs à travers les cinq continents. Elle se veut une communauté bâtie autour d’une langue en partage, le français. A Libreville, les manifestations de cette journée s’étaleront sur quinze jours.