Depuis des semaines, la capitale gabonaise croule sous le poids des immondices. En cause, un nouvel arrêt de collecte des ordures ménagères de la société de ramassage des déchets Averda, qui exige au gouvernement le paiement d’une facture lourde.
Pour faire le point de la situation, le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha, a reçu Nicolas Achkar, directeur du développement de la société Averda afin de trouver un accord sur la reprise de la collecte des ordures dans la ville de Libreville. «On a des arriérés qui dépassent les deux ans avec une dette qui dépasse les 16 milliards Fcfa et les paiements mensuels qui ne viennent pas. Aujourd’hui, Averda n’arrive plus à rémunérer les employés, n’arrive plus à entretenir son matériel.», se plaint Nicolas Achkar.
Au-delà des problèmes financiers, la société met également à l’index, la situation de la décharge actuelle, dont les capacités de traitement des déchets sont dépassées. Pour les responsables de l’entreprise, celle-ci doit être fermée et faire place à une autre. «Nous avons un terrain, on peut régler ce problème.», indique la société.
Depuis des années, le ramassage des ordures dans la ville de Libreville constitue une préoccupation constante des autorités. Les débrayages récurrents de la société Averda entraînent à chaque fois, la formation de montagnes d’immondices dans les rues de la capitale. Mais à chaque fois, un accord est trouvé.