- Le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé, le docteur Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé que le gouvernement gabonais prévoyait 50.000 naissances pour cette année dans les structures sanitaires publiques du pays.
« Dès que cette mesure sera effective, il y aura une forte affluence des femmes enceintes dans les hôpitaux et centres de santé. Nous avons fait un ratio, 20% de femmes présentent des complications à l’accouchement c’est pourquoi avons dit que 10 000 femmes sur les 50 000 prévues accoucheront par césarienne », a déclaré le docteur Guy Patrick Obiang Ndong.
Il s’exprimait mercredi à Libreville, en présence du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, du ministre de la Santé, Denise Mekam’ne, et du ministre de la Prévoyance sociale, Paul Biyoghe Mba.
En 2017, 37 000 accouchements ont eu lieu dans les structures sanitaires publiques et 12 000 dans les structures privées, a rappelé le docteur Obiang Ndong.
En dépit de l’existence d’une assurance maladie universelle, les couches les plus démunies de la population peinent à faire face au 20% des dépenses restant de la prise en charge par l’assurance maladie.
Le 31 décembre dernier, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avait annoncé dans son discours à la nation à l’occasion du l’an que les accouchements seraient gratuits dans toutes LES structures de santé du pays à partir de ce mois de mars.
Cette mesure gouvernementale vise à atteindre zéro ordonnance pour les femmes en situation de procréer.