Dans la droite ligne de leur tournée entamée dans la Ngounié, le directoire du parti Union et Solidarité (US), conduit par son président exécutif Jean de Dieu Moukagni Iwangou, a séjourné du vendredi 9 au dimanche 11 mars 2018 à Port-gentil dans la province de l’Ogooué-maritime. Il était question, lors de ce déplacement, de procéder à l’installation des structures de base de cette formation politique membre de la Coalition pour la nouvelle République autour de Jean Ping.
Lors de ce séjour qui a rencontré une ferveur populaire, les responsables de l’US ont ouvert les activités le samedi 10 mars, en procédant à la mise en place des organes locaux, destinés à réaliser l’ancrage administratif et territorial du parti. Au nombre des personnalités du Bureau exécutif présentes lors de cette tournée à Port-Gentil, on pouvait compter les Vice-présidents, Anges Kevin Nzigou et Pélagie Itsana, le premier secrétaire politique, Alain Nkoa, et le secrétaire politique à la communication Fred Aurèle Zehou Moussock.
Réunis par la suite en conférence, les délégations communales ont pu élire le coordonnateur fédéral de l’Ogooué Maritime et son bureau. Au terme de ce processus transparent et démocratique la coordination sortante a été reconduite, l’engagement et l’abnégation de celle-ci ayant milité en sa faveur.
Par ailleurs, Jean de Dieu Moukagni Iwangou et sa suite ont également entretenu les militants et sympathisants sur les questions politiques de l’heure, notamment la transformation de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) en Union et Solidarité. Il a expliqué que cette mutation procédait de la nécessité de préserver l’oeuvre de Pierre Mamboundou, dont le parti était désormais englué dans un «imbroglio judiciaire orchestré par le pouvoir en place». De ce fait, le parti Union et solidarité s’érige en «véritable héritier de Pierre Mamboundou et de tous les partisans du changement».
Revenant sur la position du parti concernant la participation aux législatives, le Président de l’US a réaffirmé la volonté de cette formation politique d’y prendre part. «la participation à un scrutin électoral, quel qu’il soit, est conforme à la tradition légaliste et démocratique dont nous nous réclamons. Ensuite, ne pas y participer nous priverait du droit de mettre en accusation et d’affaiblir le régime Bongo-PDG. Enfin la politique de la chaise vide conforterait le régime», a martelé Moukagni Iwangou.