La province du Haut-Ogooué est entrain de devenir un des pôles majeurs du braconnage au Gabon, voire d’Afrique centrale. De plus en plus de trafiquants de trophées d’espèces intégralement protégées n’hésitent plus à y massacrer des animaux dans le but de profiter de la vente de leur produits.
Suite aux informations récurrentes relatives au trafic d'espèces protégées et des produits de ces espèces dans la province du Haut-Ogooué, le Directeur Provincial des Eaux et Forêts, Lucien Massoukou a diligenté une mission d’arrestation conjointe entre les agents de la DPHO, des Forces de Police Nationale et l’ONG Conservation Justice, le 24 Avril 2014 à l’hôtel Apily de Franceville.
Dans le viseur de cette équipe, Auguste Bouanga-Zobi Molongo, Isaac Djock, Abdou Ramani Ndam et Rose Mvida Mfomo déjà impliquée dans d’autres affaires de braconnage.
Au moment de leur arrestation pour détention et commercialisation de trophées d’espèces intégralement protégées, ils étaient en possession d’une pointe d’ivoire et deux peaux de panthère).
Les prévenus ont par la suite été entendus sur procès-verbal le 27 avril 2014 dans les locaux de la police de Franceville.
À peine trois mois après sa sortie de prison où elle n’avait passé que 10 jours pour des causes similaires, Rose Mbida n’a pas hésité à reprendre ses activités illégales. En Février, elle avait été condamnée pour possession de nombreuses dépouilles d’animaux provenant de la chasse illégale ainsi que d’une paire d’ivoire ainsi qu’une autre affaire de vente de carburant volé.
Preuve que les condamnations actuelles sont encore trop souples et légères pour dissuader les trafiquants de poursuivre leurs activités.
