L’annonce a été faite par le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, Mahamat Abbas Tolli (photo), reçu en audience par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, en fin de semaine dernière.
D’après le patron de l’institut d’émission, la tendance haussière de la croissance gabonaise est le résultat du comportement positif des cours du baril de pétrole sur le marché international, depuis des mois.
Depuis le début de cette année, en effet, le prix du baril n’est pas redescendu en dessous de la barre des 60 dollars. Ce qui, pour nombre de pays producteurs de l’espace communautaire, constitue une aubaine pour la relance de l’économie, la croissance, et un levier de reconstitution des avoirs extérieurs et des réserves de change.
Au-delà de l’embellie observée au niveau des cours du pétrole, il y a le règlement annoncé de la dette intérieure aux entreprises, les investissements dans le secteur minier avec l’arrivée de nouveaux opérateurs ; ce qui devrait permettre d’augmenter la part des investissements directs étrangers dans le pays et de redonner confiance aux investisseurs.
Les nombreux décaissements attendus des bailleurs de fonds, notamment du FMI dans le cadre de la Facilité élargie de crédit, devraient permettre aux caisses de l’Etat de disposer de la liquidité et de dégager un cash-flow positif, cette année.
Toutes choses qui confortent les experts de la BEAC dans leurs projections de croissance pondérée entre 2,7% et 3%, cette année, au Gabon.