LIBREVILLE - La Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) a procédé, le mardi 13 mars à Libreville, à la clôture de la première phase du projet Jeunes entrepreneurs café/caco (Jecca), au cours de laquelle 50 jeunes entrepreneurs café/cacao (agripreneurs) ont été formés.
« Au terme de cette première phase, notre satisfaction est grande d’autant plus qu’elle a permis la formation théorique et pratique ainsi que l’installation de 50 jeunes gabonais dans 5 provinces (le Woleu-Ntem, le Haut-Ogooué, la Ngounié, l’Ogooué Lolo, l’Ogooué-Ivindo). Chacun sur sa superficie de 1 hectare (ha) de caféier ou de cacaoyer, en associant des bananes, du maïs et l’arachides, etc. », a indiqué le Directeur général de la Caistab, Ismaël Ondias Souna, faisant le bilan de cette première étape.
Durant cette cérémonie, les 10 meilleurs « agripreneurs » sélectionnés par le jury partenaires de la Caistab dont le ministère de l’Agriculture ont été primés.
La direction de la Caistab a promis de les envoyer au Cameroun, pour une formation approfondie dans les métiers de l’agriculture.
« Ce résultat, pour nous, est un élément catalyseur pour la deuxième phase qui va permettre l’installation cette fois de 100 nouveaux bénéficiaires en 2018. Et le suivi des 50 bénéficiaires de l’année écoulée. Ce qui portera le nombre des jeunes à 150. 150 jeunes et 150 familles qui vont jouir des retombées de Jecca, en milieu rural », s’est réjoui M. Ondias. Précisant que « le programme Jecca est donc en résumé la matérialisation de la ferme volonté du chef de l’Etat de revaloriser notre agriculture, en créant un gros modèle économique, axé sur la jeunesse gabonaise. Nous restons rassurés de la confiance des partenaires quant au défi passionnant qui est la lutte contre la pauvreté en milieu rural via le développant des projets générateurs de revenus ».
Selon le Coordonnateur de ce projet, Parfait Bitéghé, c’est 65% du budget initial élevé à plus de 279 millions qui a été utilisé pour la réalisation des différentes étapes qui sont passées de la formation à l’entretien des différentes plantations.
Le projet, lancé en février 2017 dans la province du Woleu-Ntem (Nord), va s’étendre sur 3 ans.