LIBREVILLE – Le Syndicat autonome des commerçants du Gabon (SYNACOGA) a appelé, à l’issue de la rencontre avec la Direction général de la concurrence et de la consommation (DGCC), ce mardi 13 mars à Libreville, l’ensemble des vendeurs d’eau en sachet à se conformer en passant préalablement par un laboratoire avant de mettre leurs produits à la disposition des consommateurs.
Au cours de cette rencontre, le secrétaire général du Synacoga, Jonas Mouninguet Mbembo a édifié l’ensemble des commerçants, vendeurs de l’eau en sachet sur les conditions, à se réunir, avant de reprendre leurs activités. « Pour se voir délivrer une Autorisation de mise sur le marché (AMM) et de Mise à la Consommation (AMC), les commerçants devront d’abord passer par un laboratoire qui devra examiner le produit ‘’, a-t-il fait savoir.
Rappelant que ‘’le retrait des sachets n’est pas lié à un problème de maladie, c’est tout simplement la commercialisation de cette eau sans autorisation préalable de la DGCC’’.
‘’Nous avons rencontré le directeur général de la DGCC, le 12 mars 2018, pour voir ensemble comment cette activité pouvait être réglementée dans le cadre juridique et administratif. Selon le directeur, ce secteur est porteur de revenu pour la nation, ce dernier doit être réglementé afin qu’ensemble, comme partenaire, nous regardons d’un même œil ce qu’il a lieu de faire. A ceux qui ont pensé qu’il était question de mettre fin à l’activité qu’ils se détrompent’’, a-t-il rajouté.
Hormis la question de l’interdiction de la vente d’eau contenue dans les sachets, le problème des contrôles intempestifs des forces de sécurité auprès des commerçants a été aussi évoqué au cours de cette rencontre.
Pour le secrétaire général du Synacoga, ‘’le directeur de la DGCC a été claire là-dessus. Il n’est nullement mentionné quelque part que la DGR ou la police judicaire devait se substituer à la DGCC pour effectuer les contrôles sur le terrain. A la limite, il aurait sollicité le préfet de police afin que leurs agents soient accompagnés des agents de la DGCC’’, a indiqué M. Mouninguet Mbembo.
‘’Aller au nom de l’administration et extorquer 200 et 400 mille francs aux commerçants. Nous avons déjà saisi le Procureur de la République sur cette question. Le problème est déjà à un autre niveau’’, a-t-il conclu.