Libreville – Le ministère des Infrastructures et des Travaux publics, via le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTPG) a lancé lundi l’opération de recensement et d’encadrement des opérateurs et artisans exerçant dans le domaine de la briqueterie.
L’objectif visé par l’opération est d’emmener tous les artisans opérant au Gabon à respecter la normalisation de la fabrication de matériaux de construction. Le parpaing a été ciblé comme le 1er produit, mal fabriqué, toute chose à l’origine des fissures et d’écroulement prématuré des maisons.
« On s’est rendu compte qu’aujourd’hui, il y a beaucoup des artisans qui sont dans le domaine, chacun avec sa méthode, chacun avec son savoir, il faut harmoniser toutes ces pratiques et ramener tout ça aux normes ; tout ceci vise la sécurité des consommateurs et usagers », a justifié dans un entretien exclusif à Gabonactu.com Léon Armel Bounda Balonzi, directeur général de LNBTPG.
Un parpaing aux normes répond selon le laboratoire national des BTP aux exigences du mélange. Pour fabriquer un parpaing aux normes, on a besoin de trois brouettes de sables arasées de 60 litres, d’un sac de ciment et de 20 litres d’eau selon la teneur en eau du matériau. Il peut être admis entre 20 et 30 litres d’eau. Après l’exigence au niveau de la composition, le parpaing doit répondre à la résistance mécanique. Il est mis ensuite dans un appareil, dénommé : « press » pour vérifier la résistance. « En l’occurrence pour ces parpaings artisanaux, il faut avoir au moins 3 Méga Paskal », a-t-il indiqué.
Pour cette première phase de l’opération, le ministère des travaux publics veut toucher 2000 personnes. Le recensement s’étale sur deux semaines à travers Libreville et ses environs (Owendo, Akanda, Ntoum et Kango). Le 26 mars prochain, s’ouvriront enfin les sessions de formations des briquetiers professionnels. Dans chaque arrondissement, 150 personnes seront formées durant 10 jours.