En marge du sommet de l’Alliance solaire internationale qui se tient à New Delhi, en Inde, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a eu des entretiens avec le Premier ministre indien, Narendra Modi.
En plus des questions liées à la protection de l’environnement et de la biodiversité, le chef de l’Etat s’est appesanti sur le développement économique du Gabon, engagé dans un processus de diversification de la base productive de son économie ainsi que de ses partenaires.
Aussi, a-t-il invité les opérateurs économiques indiens, à investir dans d’autres secteurs tels que les mines, la production d’engrais, le transport. Dans ce domaine, le gouvernement veut développer le chemin de fer, dans le but d’améliorer le maillage du pays.
En plus de ces secteurs à forte valeur ajoutée, les hommes d’affaires indiens peuvent aussi s’intéresser au secteur des services ainsi qu’au social, à travers le développement des secteurs de la santé et des services sociaux.
Le commerce bilatéral entre l’Inde et le Gabon n’est pas encore très développé et représente moins d’un milliard de dollars. Toutefois, l’on retrouve déjà de grands groupes indiens dans bien des secteurs d’activité au Gabon.
L’on peut ainsi citer les géants indiens Oil India Ltd et Indian Oil Corporation Ltd, deux compagnies déjà présentes au Gabon dans l’exploration pétrolière. Dans les télécommunications, Bharti Airtel, géant indien des télécoms et de la téléphonie mobile, a repris le réseau mobile Zain et partage aujourd’hui la plus importante part de marché dans ce secteur avec l’opérateur Libertis.
Les Indiens sont également présents au sein de la zone économique spéciale de Nkok, dans le domaine du bois ; 17 entreprises indiennes ont manifesté leur désir de s’installer au sein de cette zone franche depuis 2016.