S’immisçant dans l’affaire opposant l’Etat gabonais au groupe français Veolia, maison mère de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), l’ONG IDRC (Ndlr : Initiative développement recherche et conseil) demande la publication de la convention de concession afin de dissiper tout malentendu.
Près d’un mois après l’annonce du Ministère de l’Eau et de l’Energie de la rupture de la convention de concession du groupe français Veolia au Gabon, le conflit, opposant depuis lors les deux parties, continue de faire grand bruit. Le week-end écoulé, après que l’affaire a été portée devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), un organe d’arbitrage de la Banque mondiale, c’était autour de l’ONG IDRC de s’immiscer dans ce conflit en appelant les autorités gabonaises à publier la convention de concession. « Nous exigeons la publication officielle du contrat et des différents avenants liant l’Etat gabonais à la SEEG-Veolia », a tempêté Hervé Omva Ovono, responsable de l’ONG.
La liste des actionnaires n’est pas en reste. Ce membre de la société civile veut voir claire dans le dossier de la rupture « brutale » du contrat du groupe Veolia, maison de la SEEG. C’est pourquoi il nécessite également des « explications des responsables du comité de privatisation ». Depuis le 16 février, date de l’annonce de la rupture de la convention de concession liant l’Etat gabonais au groupe Veolia et, malgré les critiques adressées au gouvernement, aucune des parties n’a osé publier le document de la discorde laissant de ce fait l’opinion publique dans l’ignorance.