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Législatives 2018 : un nouveau report a l’horizon !
Publié le lundi 12 mars 2018  |  Gaboneco
Lambert
© Autre presse par DR
Lambert Noël Matha, ministre de l’Intérieur.
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C’est l’idée qui se dégage à l’issue de la rencontre entre le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha et les responsables politiques jeudi dernier quant à la mise en place du bureau du Centre Gabonais des Elections (CGE). Il ressort que l’opposition qui dit avoir été prise de court par l’invitation du ministre a demandé du temps pour réfléchir aux modalités de mise en place de cette institution que tout le monde veut désormais neutre.

A quand les élections législatives 2018 ? A cette question, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha qui recevait jeudi dernier les leaders des formations politiques de tous bords, a répondu qu’il revenait au Centre Gabonais des Elections de fixer une date précise. Car c’est à lui seul qu’échoit désormais toute l’organisation des élections. Manifestement, le ministère de l’Intérieur, longtemps accusé de partialité pour son implication dans les élections cherche le consensus de la classe politique à travers la mise sur pied du CGE. Mais pour une instance qui n’a pas encore pris corps, voilà ce qui laisse croire que ce scrutin ne se tiendra pas à la date échue, c’est-à-dire au plus tard le 28 avril comme annoncé par la Cour constitutionnelle.

On apprend de cette réunion que les responsables des partis politiques ont comme été pris de court par Lambert Noël Matha, qui les avait conviés pour déterminer les modalités de mise en place du bureau du CGE. Laquelle mise en place nécessite l’organisation d’une élection pour la désignation du président du CGE qui devrait être élu par ses pairs de l’opposition comme de la majorité. Car la nouvelle structure en charge des élections aux Gabon devrait être composée à parité des représentants des deux parties.

Pour un nouveau-né qui n’a encore d’existence que sur le papier et dans un contexte économique difficile, il ne serait pas étonnant de voir le Centre gabonais des élections, une fois mis en place, repousser le scrutin. Il pourra par exemple alléguer l’argument selon lequel, il vient tout juste de se mettre en place et nécessite pour cela du temps afin de mieux préparer les élections. Argument que les acteurs politiques de l’opposition, malgré leur détermination à voir se tenir coûte que coûte ces élections, ne pourront pas récuser vu qu’ils n’en ont pas les moyens.

Leno KOLEBA
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