La succession est effective, depuis le dimanche 4 mars 2018, à la tête de la Fédération gabonaise de judo et Ju-Jitsu (Fégajudo).
Franck Angwé Aboughé, président sortant depuis 20 ans, a vu un de ses poulains, Wilfried Nguema, se faire élire à la tête de cette fédération, malgré la contestation de son challenger. A la grande satisfaction de nombreux judokas gabonais dont le souhait est de voir leur discipline gérée autrement.
L’événement semble avoir réconcilié les acteurs du judo (anciens et nouveaux dirigeants ainsi que les pratiquants et même les férus du judo). Ils se sont, en effet, donné rendez-vous samedi dernier au gymnase d’Oloumi,qui a abrité la 28e édition de la coupe de l’ambassadeur du Japon. Un bel esprit d’unité autour de la nouvelle équipe.
« Le rêve du nouveau bureau fédéral est de rassembler les judokas et leurs alliés. C’est-à-dire mettre de côté les querelles qui, depuis de longues années, ont ruiné et affaibli le développement et la promotion de notre chère discipline. Certains judokas n’ont pas évolué. D’autres, découragés, ont arrêté. Tout était presque bloqué, figé », a relevé Wilfried Nguema.
Tous les acteurs, dès lors qu’ils acceptent de prendre part aux différentes activités fédérales pendant plusieurs années, sont concernés par les textes réglementaires fédéraux. A ce sujet, la sagesse veut que tout le monde, pour mieux tourner la page, se retrouve autour d’une même table pour dialoguer et discuter de l’avenir du judo gabonais.
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