Diversement Interprétée depuis son déclenchement, le 16 février dernier, la rupture de la convention de concession du groupe français, Veolia vise selon La Lettre du continent à garantir des devises à l’Etat dans un contexte financier bien difficile.
L’analyse de La Lettre du continent vient grossir la longue série des critiques médiatiques relatives au du dossier de rupture Veolia Vs Etat gabonais qui continue de faire grincer des dents aussi bien à Paris qu’à Libreville. D’un revers de la main, la Lettre du Continent, basée à l’hexagone balaie les raisons de la rupture unilatérale évoquées par le Gabon. A la dégradation du service public dû aux usagers et à celle de la pollution environnementale, le média met en avant un fait inhérent à la volonté gouvernementale de garnir les caisses de l’Etat en « cash flot », dans un contexte économique difficile. En effet, malgré « ses déboires et son endettement », dame SEEG dégage un chiffre d’affaire conséquent évalué à 223 milliards de francs CFA chaque année. « Un volume de recette non négligeable au moment où les caisses de l’Etat sont à sec », soutient le média.
Au vue des faits, il semble bien que les choses soient évidentes : Ni l’industriel Olam, si l’on s’en tient aux informations relayées par ce média consacré à l’actualité panafricaine, ni l’entreprise RusHydro, perçue comme le potentiel repreneur de la SEEG ne sont les maîtres d’ouvrages de cette « manœuvre » étatique. Mais s’il faut réellement s’en tenir aux faits révélés notamment celui expliquant « un contexte financier tendu au Gabon » dont le remède parait au vue des explications de la Lettre du Continent, la reprise en main de dame SEEG, jusqu’à combien de temps les entrées de cette entreprise peuvent telles soutenir les dépenses de l’Etat ? Et dans cette histoire, qui sortira donc gagnant ou perdant ?