Sortir de l’escalade verbale, mieux de la guerre des mots entre le gouvernement gabonais et le groupe français Veolia, après la rupture du contrat de concession pour la fourniture d’eau et de l’électricité qui liait les deux parties, tel est le message de l’ambassadeur de France au Gabon, Dominique Renaux au Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet avec qui, il a échangé ce mercredi 07 mars 2018.
Pour les autorités françaises, seul un dialogue « constructif et apaisé » peut promouvoir des « partenariats fructueux » avec les milieux d’affaires pour accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de son Plan de Relance Economique.
Autrement dit, selon des sources de la primature gabonaises, «Paris tente de calmer le jeu et soutient que, fort des liens séculaires qui nous unissent, les deux parties doivent trouver un point d’équilibre dans l’intérêt des deux contractants. »
Pour sa part, Emmanuel Issoze Ngondet, tout en regrettant les « quelques errements » notés çà et là, soutient néanmoins que le partenaire français avait des devoirs vis-à-vis de l’Etat gabonais et notamment des consommateurs qui étaient en droit d’exiger un service de qualité. Malheureusement « le compte n’y était pas.»
Dans l’ensemble, les autorités de Libreville partagent pleinement la vision des autorités françaises de s’inscrire durablement dans le dialogue et l’apaisement sur ce dossier.
Enfin, pour Dominique Renaux malgré « quelques aspérités, la relation privilégiée entre la France et le Gabon se porte bien. ».