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20 ans de réclusion criminelle écopée par Maurice Mounanga pour tentative de vol
Publié le dimanche 27 avril 2014   |  Gabon News




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MAURICE Mounanga, un compatriote de 39 ans sans emploi, célibataire et père de trois enfants, déjà condamné à 3 ans et 6 mois d’emprisonnement pour vol aggravé par le tribunal de première instance de Mouila, a été inculpé cette fois ci par la cour criminelle pour tentative de vol avec arme apparente et association des malfaiteurs. Il a été jugé dernièrement lors de la session criminelle par contumace, ne s’étant pas présenté à la l’audience, il a été condamné par la Cour à 20 ans de réclusion criminelle.

Les faits s’étaient déroulés le 4 décembre 2002 dans les environs d’une bourgade du département de la Louétsi-Wano près de Lébamba. En effet, les nommés Maurice Mounanga et Alain Nzimbakani, un sujet congolais de Brazzaville, s’armaient d’un fusil de type calibre 12 et de plusieurs couteaux et se postaient à l’entrée du village Moukoundou tapis dans la broussaille. Les deux délinquants se proposaient de braquer le livreur de boisson Chikwen Aluila alias Colombo, lorsque celui-ci viendrait au village Moukoundou et lui tendre un guet-apens à la descente du pont sur la rivière Bikagéla. Une fois le conducteur sur l’ouvrage, ils attaquaient aussitôt pour le détrousser par la suite.

Ainsi, suspectés par cette présence pour le moins insolite et alertés par la suite par des usagers de la route, huit jeunes villageois s'étaient regroupést et et avaient décidé d’aller voir ce qui se tramait.

Arrivés sur les lieux, une fusillade éclatait entre les deux camps. Mais, pour n’avoir opposé aucune résistance lors de l’assaut, Maurice Mounanga eu la vie sauve, tandis que son compère sera touché grièvement au bras gauche après une farouche résistance. Transporté au village autour de 20 heures, sans l’avoir évacué dans un établissement sanitaire le plus proche pour des soins appropriés, l’infortuné Nzimbakani décédait de ses blessures à la suite d’une hémorragie. C’est ainsi que, d’après la description des faits, la Cour a voulu cerner les renseignements sur la personnalité de Mounanga qui n’a jamais été soumis à un examen psychiatrique, laissant apparaître qu’il ait eu une affection cérébrale pouvant altérer son discernement. De fait, absent à l’audience Maurice Mounanga a été jugé par contumace, d’autant plus que la loi l’autorise.

Dans ses réquisitions, le ministère public représenté par l’avocat général, Stanislas Koumba, a relevé le fait que les jeunes gens de ’’l’auto défense’’ auraient pu être poursuivi également pour avoir porté des armes illégalement et d’avoir causé la mort du congolais. Par ailleurs, à huit contre deux, non seulement il pouvait facilement les maîtriser sans avoir besoin de leur tirer dessus.

Toutefois, Maurice Mounanga a été reconnu coupable et poursuivi pour tentative de vol avec armes apparentes, infraction puni par l’article 295 du code pénal. Cependant, il ne lui a pas été retenu le chef d’accusation du crime d’association des malfaiteurs. Par ces faits, il a été condamné par le ministère public à 20 ans de réclusion criminelle.

Pour sa part, après la délibération, la Cour n’est pas allée par quatre chemins, d’autant plus que Maurice Mounanga a écopé de 20 ans de réclusion criminelle et un mandat d’arrêt a été délivré pour qu'il soit retrouvé et arrêté et qu'il fasse sa peine

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