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Samouana «Snap», l’handballeur le plus adulé des Molvillois
Publié le samedi 26 avril 2014   |  Gabon Review




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l s’appelle Guy Marcel Samouana, plus connu sous le sobriquet de Snap, il ne lui manque qu’à constituer un véritable fan club pour se rendre compte du nombre de supporters qui le portent à cœur. Cet élan de solidarité sportive se manifeste par la présence massive dans les tribunes des personnes acquises presque à sa cause.

Il est dans le paysage sportif depuis l’âge de huit ans et c’est peut-être la récompense de sa persévérance s’il porte valablement aujourd’hui le dossard 8 et chacune de ses apparitions sur l’aire de jeu suscite la liesse du public de Molvinois durant la 30e coupe du Gabon Interclubs que la ville de Mouila abrite du 23 au 30 avril 2014.

A l’origine, Guy Marcel n’était pas handballeur, plutôt un basketteur du lycée Djoué Dabany et du Lycée Paul Indjendjet Ngoundjout de Libreville où il fait ses preuves. Loin d’avoir atterri dans le handball comme un cheveu dans la soupe, c’est pour des raisons de transfert scolaire qu’il s’est retrouvé dans sa ville natale, Mouila, où la pratique de cette discipline est en passe de devenir ce que le ballon rond est pour les Brésiliens. C’est-à-dire une obsession au point que le rêve de tout adolescent de «Mouil’ Magondo» est avant tout de jouer au «hand».

Snap s’est ainsi retrouvé à Mouila loin de la balle au panier et a finalement opté de devenir un handballeur. Toutefois, le jeune garçon n’a pas totalement abandonné le basketball, puisqu’il va souvent jouer quelques matchs d’exhibition avec les amis à Lambaréné.

Plusieurs fois sur les pistes de certains clubs du Gabon, ses responsabilités d’agent du service comptabilité de l’hôpital provincial de Mouila, ne lui ont pas permis de se consacrer pleinement à sa nouvelle passion.

Par ailleurs, Guy Marcel Samouana qu’on appelle affectueusement Guigui dans son cercle familial, est loin d’être un cœur à prendre, puisqu’il partage ses jours avec une merveilleuse personne avec laquelle il nourrit des projets susceptibles d’aboutir au mariage, même s’il nourrit également l’envie de se frotter un jour aux plus grands noms du continent si seulement son club venait à se qualifier à des joutes internationales. Pour lui, la discipline est «le maitre mot de quiconque veut réussir dans le sport».

A la question de savoir ce qui lui fait courir derrière le sport, Guy Marcel Samouana répond simplement que «c’est la passion, l’art de vouloir donner le meilleur de soi-même au service du collectif, même si certains parents perçoivent difficilement le bienfondé de ce que je fais. Je peux ne pas vivre aujourd’hui du sport mais au moins j’aurai laissé mon nom dans les anales de la JSM (Jeunesse sportive de Mouila – ndlr)». Seul petit handicap du joueur, les tendons du genou gauche qui l’accablent presqu’à tout moment lorsqu’il se donne au maximum.

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