C’est le président en exercice de la Cemac, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, qui a signé l’acte de transfert, le 19 février 2018, à Ndjamena pour des raisons d’efficacité.
En effet, indique le président tchadien, cette décision intervient « dans le souci de garantir aux institutions communautaires l’obligation des résultats de leurs activités dans des conditions optimales ».
Aussi, est-ce la raison pour laquelle Idriss Déby Itno conditionne le retour de la Commission de la Cemac à Bangui, la capitale centrafricaine, par la « réhabilitation préalable des infrastructures et des équipements abandonnés à la suite de la crise sociopolitique survenue dans le pays ».
« Le choix de la localité abritant le siège des institutions communautaires constitue un facteur décisif qui contribue à garantir la bonne exécution de leurs activités et assurer le succès de leurs missions », précise le président en exercice de la Cemac, dans sa décision.
Fort de toutes ces réalités, Idriss Déby Itno a décidé de l’installation provisoire de la Commission de la Cemac à Malabo, en Guinée équatoriale.