Libreville - Le recteur de l’Université Omar Bongo, le Pr. Marc Louis Ropivia, espère la restauration d’un climat apaisé, gâché depuis, le lundi 5 mars, par une grève des enseignants indignés par les propos peu reluisants à leur endroit du conseiller du recteur.
A la suite du Syndicat national des enseignants-chercheurs (SNEC) et la Force de réflexion et d’actions pour l’enseignement supérieur (FRAPES), le recteur de l’Université Omar Bongo (UOB) a été reçu à son tour par le ministre d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur, Guy Bertrand Mapangou.
Marc Louis Ropivia s’est dit confiant quant à une sortie de crise dans les jours qui suivent, indiquant par ailleurs que la recherche de l’apaisement est, à l’heure actuelle, le sens des démarches initiées par la tutelle auprès des instances syndicales et rectorales.
Alors que l’UOB fait face à une grève enclenchée, depuis le 5 mars par les enseignants suite « aux propos discourtois » du conseiller du recteur dans les colonnes d’un quotidien local à l’égard des enseignants-chercheurs, les cours dans de nombreuses disciplines restent suspendus. Même si certains enseignants, peu concernés, continuent d’en dispenser.
Pour rappel, ce mardi, le ministre d’Etat, a reçu en première heure les entités syndicales en grève : le Syndicat national des enseignants-chercheurs (SNEC) et la Force de réflexion et d’actions pour l’enseignement supérieur (FRAPES).
Aux syndicats, le ministre a fait la promesse de l’élaboration, à court terme, d’un calendrier pour le mode de désignation des chefs d’établissements.