LIBREVILLE - Le Syndicat national des enseignants chercheurs du Gabon (SNEC) et la Force de réflexion et d’actions pour l’Enseignement supérieur (FRAPES) sont montés au créneau, ce lundi 5 mars à Libreville, pour demander le départ du Recteur de l’Université Omar Bongo, Pr. Marc Louis Ropivia.
‘’Depuis le Conseil d’Administration de l’Université Omar Bongo, le Recteur s’est inscrit dans une opération de dénigrement et d’injures à l’endroit des responsables syndicaux pour avoir demandé clarté et explication sur certaines questions financières. Dans la même stratégie cabalistique, son conseiller s’est montré injurieux et méprisant à l’encontre des enseignants via leurs syndicats en nous traitant de nécessiteux, de plagiaires et d’amoraux’’, ont dit à l’AGP, Pr. Mike Moukala Ndoumou et Pr.Tom Mambenga, respectivement présidents du SNEC et de la FRAPES.
Une présentation des faits qui semble être motivée, pour l’autorité rectorale, le Pr. Marc Louis Ropivia, par l’agenda caché des personnalités citées comme étant ses principaux protagonistes. Pour lui, l’année académique suit son cours normal. Les problèmes soulevés par les syndicats que sont le SNEC et la FRAPES trouvent des réponses, en dépit de quelques légers retards qui ne seraient pas le fait du rectorat. Les vacations, les soutenances et l’amélioration des conditions d’enseignement, en témoignent.
Il faut préciser que c’est la sortie récente du Conseiller du Recteur de l’Université Omar Bongo, dans les colonnes d’un journal local qui serait à l’origine de la cabale menée par le Syndicat des enseignants chercheurs (SNEC) et de la Force de réflexion et d’actions pour l’Enseignement supérieur (FRAPES). Une série de rencontres est prévue entre la tutelle et les différents acteurs.