Les économies des pays africains producteurs de pétrole sont en récession depuis la chute des prix du baril sur les marchés mondiaux. Pour diversifier leurs sources de revenus, ces pays devront profiter des investissements étrangers qui y sont tournés.
« Le continent africain est devenu l’une des principales destinations pour les investissements étrangers. Face à la crise, le continent pourrait saisir cette opportunité pour développer de nouvelles idées et de nouvelles opportunités en essayant de promouvoir les bonnes personnes dans les positions de leadership », a déclaré le secrétaire général du gouvernement nigérian, maître Boss Mustapha, présidant la première édition du forum international du pétrole, au nom du chef de l’Etat.
Tenu récemment à Abuja, au Nigéria, sur le thème : «Conduire l’Afrique vers des solutions face aux défis globaux sur le pétrole et le gaz», ces assises avaient pour objectif d’examiner l’état du secteur pétrolier puis d’échanger sur les opportunités clés pour l’avenir. Cette rencontre a également permis aux participants de faire le point notamment sur les avancées en matière de technologie, sur la révolution et la valorisation du gaz, le contenu local puis la synergie des pays dans le domaine du pétrole.
Intervenant à cette occasion, le ministre nigérian des Ressources pétrolières a, quant à lui, invité les pays à mettre en place des mesures d’accompagnement pour favoriser et attirer des financements. Il a, par ailleurs, convié les autres pays africains à s’imprégner de l’expérience du Nigéria, avancé dans le domaine technologique et en contenu local.
Ont pris part à cette première édition, le Congo, le Tchad, le Niger, le Bénin, la RDC, les sociétés pétrolières telles Total, ENI, Chevron ainsi que plusieurs personnalités du monde du pétrole.