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Législatives 2018 : Le BDC pour un report
Publié le lundi 5 mars 2018  |  Gabon Nouvelle Vision
Guy
© Autre presse par DR
Guy Christian Mavioga, Le président du Bloc démocratique chrétien (BDC)
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Le Bloc démocratique chrétien de Guy-Christian Mavioga se dit d’accord que les législatives se passent cette année 2018, mais souhaite que l’organisation soit décalée de deux ou trois mois après avril.

« Le président de la République a promis que les élections se passeront en 2018. Et nous voulons que ces élections se passent en 2018 mais pas au mois d’avril parce qu’il reste encore beaucoup à faire », a déclaré à notre rédaction, Guy-Christian Mavioga, secrétaire général exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), parti membre de la majorité. Au cours d’une sortie en fin de semaine, il a plaidé pour que la date du 28 avril soit décalée de deux ou trois mois, le temps de mettre en place les actes du dialogue.

« Les élections libres, transparentes, ont été au cœur des débats au cours de ce Dialogue. Une nouvelle redistribution des sièges à l’Assemblée Nationale a été faite et la réduction du nombre des Sénateurs aussi, actée » a-t-il déclaré estimant que « les actes dudit Dialogue constituent l’espoir d’un nouveau départ pour un Gabon nouveau ». Or, ces actes n’ont tous pas encore été mis en œuvre, dit-il, en citant comme exemples la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE) et la réorganisation de la Cour constitutionnelle.

« Á l’étape actuelle, organiser les élections législatives dans les délais prévus par la Cour Constitutionnelle relève d’une gageure. C'est-à-dire d’un projet peu croyable et ressemblant à un pari hasardeux », a estimé Guy-Christian Mavioga Pour l’homme politique, reporter les élections une fois de plus n’entacherait en rien la crédibilité de cette institution dans la mesure où les actes du Dialogue prévoient sa réorganisation.

Mais, alors que la fièvre des législatives monte, que le délai donné par la Cour constitutionnelle « avance à pas de girafe, pour ne pas laisser toute ouverture de prolongation de la situation ambigüe de l’Assemblée nationale trop longtemps », Guy-Christian Mavioga estime que le climat actuel ne favorise toujours pas le vivre-ensemble, « l’unité des cœurs de tous les peuples du Gabon ».

« Nous devons avoir le courage de dire ici et maintenant que la paix n’a pas de prix. Si la paix a un prix, c’est alors au prix de nos vies. La paix est un bien fondamental, elle est positive ce n’est pas seulement l’absence d’une guerre, mais l’incertitude, le doute, les injustices sociales caractérisées par le manque d’amour pour le prochain nous en éloigne », a déclaré Guy-Christian Mavioga.

« Nous suggérons une mise à plat du fichier électoral, en tenant compte des nouveaux sièges qui ont besoin de savoir leur délimitation pour mieux affiner les enrôlements concernant lesdits sièges. Tel est le cas d’Owendo et Akanda longtemps restés noyés dans le département d’IKOY-TSINI », a déclaré Guy-Christian Mavioga. « Pour la paix, l’amour du pays et le respect de la parole du président de la République, organisons les législatives en 2018, mais ne courrons pas », a-t-il conclu, interpellant le président de la République.
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