Organisés à Libreville du 26 février au 2 mars, les travaux du deuxième regroupement international des équipes nationales du Programme d’analyse de systèmes éducatifs du Confemen (Pasec) se sont achevés sur une note de satisfaction.
Quatre jours durant, la capitale gabonaise abrité les travaux du deuxième regroupement international des équipes nationales du Programme d’analyse de systèmes éducatifs du Confemen (Pasec). Selon les 84 participants, venus de 15 pays francophones d’Afrique subsaharienne, ce conclave s’est achevé sur une note de satisfaction.
Du 26 février au 2 mars, techniciens et spécialistes, dans le domaine de l’évaluation des acquis des élèves, ont discuté des enjeux de la mise à l’essai, des instruments à attribuer aux apprenants. Mais également, des procédures administratives et techniques à implémenter dans les différents systèmes éducatifs des pays membres du la Conférence des ministres de l’Éducation nationale des États et gouvernement de la Francophonie (Confemen).
«La rencontre de Libreville, nous a permis d’élaborer un calendrier commun pour la mise en œuvre des mises à l’essai et également de déterminer les prochaines échéances de la finalisation de l’évaluation Pasec 2019», a affirmé le coordonnateur, assurant au nom des participants repartir mieux informer sur les enjeux de la mise en essai et avec les procédures et les instruments.
Au terme de la rencontre de Libreville, les représentants des pays (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte-d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Niger, RDC, Sénégal, Tchad et Togo), se sont donné rendez-vous pour le troisième regroupement des équipes nationales prévu en janvier 2019. Il s’agira de présenter aux équipes nationales le bilan de la mise à l’essai, de mettre à la disposition des pays, les instruments et de lancer les activités de la collecte finale des données.
«Les prochaines étapes de l’évaluation porteront sur : le recrutement des administrateurs et leur formation, la collecte effective des données de la mise à l’essai et la saisie de données», a assuré la présidente du comité de pilotage du Pasec, par ailleurs, ministre de l’Éducation nationale. Et Nadine Patricia Anguilet Obame de rappeler que l’élaboration d’un rapport de mise à l’essai avant la fin de l’année 2018. «La célérité des contributions des pays membres serait un des marqueurs de l’efficience et de l’efficacité de l’aboutissement de ce projet commun», a-t-elle estimé.
Cette deuxième évaluation internationale dénommée Pasec 2019 bénéficie du soutien financier de l’Agence française de développement (AFD), de la Direction du développement et de la coopération (DDC) de Suisse et des pays membres de la Confemen.