A l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2018, le 1er mars à Libreville, le président de cette institution a prôné la transparence et la sérénité, lors des élections législatives à venir, pour éviter d’éventuelles contestations.
Les prochaines élections législatives ont largement été évoquées par le président de l’Assemblée nationale, le 1er mars à Libreville, lors de l’ouverture de la première session ordinaire de l’institution pour l’année 2018. «Ces élections, les députés les veulent sereines et transparentes afin de les éloigner du venin de la contestation qui, bien malheureusement, est source de violence électorale», a déclaré Richard Auguste Onouviet.
Pour le chef de la Chambre du parlement, il est de la responsabilité collective (parlementaires, gouvernement et vous juge constitutionnel) de changer le regard suspicieux porté sur les élections et de contribuer de manière décisive à la rénovation de la démocratie au Gabon.
Ayant encore en mémoire la crise née de la contestation virulente des résultats de l’élection présidentielle de 2016 au Gabon, Richard Auguste Onouviet, par ailleurs hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, a estimé qu’il y a nécessité de relever le défi de l’organiser de ce scrutin. Une opération qui devrait reposer, selon lui, sur les recommandations du Dialogue politique.
En s’appuyant sur ces conclusions et sur la volonté affiché par le président Ali Bongo, lors de la réception des Actes et du Rapport de ces Assises, Richard Auguste Onouviet a assuré qu’«il serait faux de prétendre que rien n’est fait pour rétablir le lien de confiance entre les Gabonais et leurs élections».
Le président de l’Assemblée nationale est d’avis que désormais, il faut maintenant, ensemble, aller plus loin pour ré-enchanter la vie politique nationale et pour dissiper les doutes sur la loyauté des opérations électorales au Gabon. «Il est de notre intérêt commun d’être à la hauteur de ce défi. La communauté internationale nous observe, le peuple gabonais nous regarde, le chef de l’Etat nous attend», a-t-il renchéri.