LIBREVILLE - Le président de l’Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet a exprimé, jeudi à Libreville, à l’occasion de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année en cours, la volonté des députés de voir l’organisation des prochaines élections législatives dans la transparence et la sérénité.
« Ces élections, les députés les veulent sereines et transparentes afin de les éloigner du venin de la contestation qui, bien malheureusement, est source de violence électorale », a-t-il déclaré avant de poursuivre qu’ « il est de notre responsabilité collective, nous parlementaires, vous gouvernement et vous juge constitutionnel de changer le regard suspicieux porté sur nos élections et de contribuer de manière décisive à la rénovation de notre démocratie ».
Pour le président de l’Assemblée nationale, relever le défi d’organiser les élections législatives dans la transparence est possible, au regard des recommandations issues du dialogue politique d’Angondjé.
« Après la ferme volonté exprimée dans cette perspective par le président de la République, chef de l’Etat, après les recommandations du dialogue politique nationale d’Angondjé, il serait faux de prétendre que rien n’est fait pour rétablir le lien de confiance entre les gabonais et leurs élections. Le sillon a ainsi été tracé, il nous faut maintenant, ensemble aller plus loin pour réenchanter notre vie politique et pour dissiper les doutes sur la loyauté des opérations électorales dans notre pays », a-t-il dit.
Et de marteler que : « il est de notre intérêt commun d’être à la hauteur de ce défi. La communauté internationale nous observe, le peuple gabonais nous regarde, le chef de l’Etat nous attend ».
Faisant le bilan de la douzième législature qui arrive à son terme, Richard Auguste Onouviet s’est félicité, entre autres, du travail abattu par ses collègues députés avec notamment, 167 textes examinés sur les 176 reçus soit un taux de 95% de textes examinés. De même qu’il a exprimé sa fierté pour l’adoption de 26 propositions de lois sur 26 arrivés sur la table des députés, de la convivialité ayant prévalu dans les rapports entre collègues, de la qualité des amendements et de la profondeur des débats.
Fort de cette logique, il a souhaité que le même climat règne durant la prochaine législature.
Rappelons que la première session ordinaire de l’année 2018 à l’Assemblée nationale, est la dernière de l’actuelle législature.