Libreville accueille du 1er au 3 mars les travaux de la deuxième édition des Assises de régulation du secteur des assurances au Gabon (Aresa).
Le Premier ministre Emmanuel Issoze-Ngondet a ouvert, le 1er mars à Libreville, les travaux de la deuxième édition des Assises de régulation du secteur des assurances.
Articulées autour du thème, «l’Amélioration de la cadence de règlement des sinistres», ces rencontres permettront de déterminer la meilleure façon de faire participer le secteur des assurances dans la mise en œuvre du Plan de relance de l’Economie.
Emmanuel Issoze-Ngondet a indiqué qu’«il ne fait aucun doute que le paiement diligent des sinistres sur le marché stimule vis-à-vis des particuliers, le besoin de protéger davantage leurs biens et leurs personnes et surtout de faire de la prévoyance».
Secteur dynamique, disposant d’un fort potentiel, mais en plein mutation, les Assurances offrent aux opérateurs économiques et investisseurs étrangers les garanties de prendre le maximum de risques dans l’économie, en y investissant encore plus.
Plusieurs thèmes seront abordés par des panélistes du secteur, venus partager leur expérience ainsi que leur expertise internationale. Le directeur général Afrique du groupe NSIA, César Ekomie-Afane, exposera par exemple sur «les différentes garanties de l’assurance automobile, les branches à forte sinistralité, les mesures de prévention».
Adama Ndiaye, le président de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf), analysera la «problématique de la prise en charge et de l’indemnisation rapide de la prise en charge et complète des victimes d’accidents de circulation», tandis que Crépin Gwodock, l’administrateur directeur général de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) abordera la question de «la responsabilité des administrations qui entrent dans la chaîne des règlements des sinistres».
La vocation des assises de Libreville, regroupant les professionnels et toutes les parties prenantes de la chaîne de règlement des sinistres dont les assureurs, les intermédiaires, les experts techniques d’assurance, les forces de défenses et de sécurité, les médecins légistes, les avocats et magistrats, est de proposer des solutions appropriées pour assécher les tracasseries administratives, la méconnaissance des procédures d’indemnisation et raccourcir le délai de règlement des sinistres.